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Quand l’apprentissage devient un polar

Quand l’apprentissage devient un polar

Quand l’apprentissage devient un polar : histoires vraies et déroutantes

Quand l’apprentissage devient un polar

Dans l’imaginaire collectif, l’apprentissage est un passage initiatique : un jeune découvre un métier, un professionnel transmet son savoir, et ensemble, ils façonnent l’avenir. Mais dans la réalité, tout ne se passe pas toujours aussi harmonieusement. Entre tensions intergénérationnelles, maladresses pédagogiques, et frustrations professionnelles, certaines expériences d’alternance virent au vinaigre… voire au drame.

Aujourd’hui, je vous propose une plongée dans les coulisses – parfois sombres – de l’apprentissage. Des anecdotes véridiques, à la frontière du fait divers, qui auraient parfaitement leur place… dans un roman policier.

1. L’apprenti fantôme : un contrat, zéro apparition

Julien, 18 ans, signe son contrat d’apprentissage dans une petite entreprise d’électricité. Enthousiaste au début, il disparaît soudainement après deux semaines. Plus de nouvelles. Ni appels, ni explications. Le patron, furieux, alerte le CFA, qui tente de le contacter sans succès.

Six mois plus tard, Julien réapparaît… avec une attestation médicale rétroactive et une demande de rupture de contrat “amiable”. Le chef d’entreprise, encore marqué, s’en amuse à moitié :

« Heureusement qu’il bossait pas dans la cuisine d’un resto, il aurait pu empoisonner quelqu’un. »

2. Le formateur harceleur : une hiérarchie complice

Camille, 22 ans, intègre un centre de formation réputé dans le secteur du commerce. Très vite, elle sent que quelque chose cloche : réflexions déplacées, remarques sur ses vêtements, sous-entendus douteux. Elle en parle à ses camarades : certaines ont vécu la même chose.

Lorsqu’elle ose signaler le comportement du formateur, on lui répond qu’« il est comme ça, mais il est très compétent ». Le dossier s’enlise, le formateur reste en poste, et Camille abandonne la formation.

Elle ne portera jamais plainte. Mais des années plus tard, elle confie dans un groupe Facebook :

« C’est à ce moment-là que j’ai perdu confiance dans les adultes censés nous encadrer. »

3. Le contrat de trop : quand la charge mentale explose

Benoît, 17 ans, apprenti en boulangerie, commence à cumuler : horaires de nuit, pression du patron, cours à rattraper en journée. Il tient deux mois avant de faire un malaise pendant un service. Aux urgences, on diagnostique un surmenage sévère.

Son employeur, lui, n’en revient pas :

« C’est pas comme ça qu’on apprend le métier ! Moi aussi j’ai souffert. »

Benoît, lui, ne remettra plus jamais les pieds dans une boulangerie. Il devient… livreur Uber Eats. Ironie du sort.

4. Et dans tout ça… un meurtre ?

Non, bien sûr, dans la vie réelle, un contrat d’apprentissage ne finit pas toujours dans une mare de sang. Mais quand on prend du recul, on réalise à quel point ce lien entre un jeune et un professionnel peut être intense, fragile, chargé d’émotions, parfois de rancœurs.

Dans mon roman Meurtre en alternance, j’ai voulu explorer cette relation ambiguë entre apprentis et maîtres d’apprentissage, avec en appui, de vrais témoignages. Et pousser l’intensité jusqu’au crime.

Et si la tension entre deux générations devenait explosive ?
Et si l’apprentissage était le décor idéal d’un polar rural, social et profondément humain ?

Quand l’apprentissage devient un polar : Un roman noir dans les salles de classe et les ateliers

Quand l’apprentissage devient un polar : Meurtre en alternance est paru le 4 juin. C’est un polar où apprentis et patrons se croisent… jusqu’à ce que la mort s’invite à l’atelier.
On y retrouve des personnages complexes, des non-dits, des silences qui pèsent. Et une capitaine de gendarmerie bien décidée à faire tomber les masques.

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