A vous de continuer février 2016
Une fois qu’il fut parti, elle resta seule, le cœur chagrin…
Au coeur des relations humaines, la force tranquille de l'écriture
A vous de continuer février 2016
Une fois qu’il fut parti, elle resta seule, le cœur chagrin…
Si vous avez raté la première partie de A l’abri de la différence, rendez-vous ici
Mes écrits de janvier 2016
Je continue mon écriturade par une contade 1, explications ici
Il était une fois, dans un pays lointain, un petit lapin tout bleu.
Il craignait plus que tout les fortes chaleurs de l’été qui commençait à pointer son nez. Il regrettait par dessus tout, la brise légère qui lui caressait ses longues oreilles pendant le printemps. Aussi étrange que cela puisse paraître, il préférait sentir son poil se hérisser que de le savoir doux, lisse et bien coiffé.
Ce matin là, il décida de faire un petit tour sur le chemin, à la fraiche, avant que la chaleur ne s’installe pour le reste de la journée. Une carotte en poche, en cas de petite faim, il s’avança gaiement à l’ombre des arbres qui longeaient le sentier. Quand tout à coup, il aperçut au loin, une superbe lapine aux oreilles longues et fines, au poil d’un blanc éclatant. Il se cacha quelques minutes dans le pré d’herbe pour mieux l’observer et décider de la suite des évènements. Il ferma les yeux pour mieux réfléchir et un doute s’invita dans son esprit : avait-il bien vu une splendide créature ou était-ce un mirage ? Il s’imaginait déjà montant avec elle, les marches de leur somptueux château, tout en haut de la colline. L’évocation du lieu fit monter en lui un brin de nostalgie. Sans plus de patience en poche, ni de carotte d’ailleurs, il se décida à reprendre son observation abandonnée quelques instants pour des rêves pourtant bien agréables. Elle était toujours là, jolie, mignonne, calme, un vrai cadeau de la nature. Il s’avança avec prudence, à coups de petits bonds aussi gracieux que possible qui lui firent regretter son gavage de carottes qui le rendait un peu lourd. Il atteignit, non sas mal l’arbre contre lequel était appuyé la jeune demoiselle. Soudain une petite tête apparut sur le côté de la lapine. La demoiselle était-elle donc une dame déjà mariée avec une ribambelle de lapereaux qui gambadaient comme celui-ci se mettait à le faire ? Cachant sa timidité derrière ses grandes oreilles, il s’approcha d’elle et lui adressa la parole comme il l’aurait fait à son plus proche copain :
– Bonjour, un coup de main pour compléter ce beau bouquet de fleurs ?
Le lapin prit son air le plus doux, les oreilles bien lissées le long de sa tête, les yeux les plus sincères possibles afin de faire craquer la jeune demoiselle.
Lapin trouvé ici
Merci à ceux qui participent à cette contade 1
Papou.
Chaton.
Voici 3 mots pour faire une phrase pour l’hiver 2016 :
oiseau – hiver – froid
Mes écrits de décembre 2015