Ludovic et le voleur de regard
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Résumé de Ludovic et le voleur de regard :
Ludovic est un adolescent mal dans sa peau. Élevé dans un logement lugubre par sa mère, qui le considère comme son souffre-douleur, il prend la fuite. Une rencontre avec la belle Adélaïde, dont il tombe amoureux, redistribue les cartes de son destin. Elle lui présente son beau-père, Théobald, un vieil écrivain aveugle, qui vit dans un impressionnant manoir. Les lieux renferment un secret qui pousse le jeune homme à mener son enquête. En sortira-t-il indemne ?
Ce récit nous entraîne, tour à tour dans un Manoir en France, à Buenos Aires et à Marrakech dans les souks aux mille parfums et autant de ruelles…
Une belle histoire d’amour et d’amitié qui côtoie le paranormal, mais aussi l’horreur de certains trafics orchestrés par des êtres immondes.
Mon avis :
Ayant beaucoup aimé le premier livre de cette auteure, Anne-marie Bougret, dans son intrigue chez Virginia Wolf, je n’ai pas hésité une minute à acheter son deuxième livre. Un roman en deux parties, et je dois avouer avoir plus accroché à la première qu’à la deuxième. L’âge des enfants en est-elle la raison ? Dans la première partie, Ludovic est jeune, 16 ans et a toute l’innocence d’un jeune de son âge, surtout face aux phénomènes qui l’entourent. J’aurais presque aimé rester dans cette période de la vie de ce jeune garçon, avec ses maladresses, sa recherche de son devenir. Quand il était en mauvaise posture, j’ai tremblé pour lui, et j’aurais presque aimé, non je ne suis pas sadique, que cela dure un peu plus longtemps. Le dénouement se fait rapidement, et je l’ai compris, puisque le roman ne s’arrête pas à cet âge.
La deuxième partie nous fait retrouver Ludovic quelques années après. Il est entraîné dans une enquête bien malgré lui. Cette fois-ci, ce n’est pas pour lui qu’on tremble. Tous les personnages des la première partie ont évolué. Mais finalement, une problématique reste toujours la même. Je me doutais bien qu’à un moment on y retrouverait quelqu’un, mais chut, je ne vous dis pas qui…
Anne-Marie Bougret, dans ce roman, met en lumière la dure réalité du trafic d’organes. Toutes les raisons sont “bonnes” pour y recourir et les dégâts sur les êtres humains concernés sont évoqués avec justesse et sans trop de détails glauques, ce que j’ai fortement apprécié. Un sujet qui malheureusement est loin d’être clos dans la réalité de la vie.
Un roman qui m’a fait passer un bon moment de lecture.
Merci Séverine pour ce beau retour ! Bel été à toi !