Quand le bonheur s’envole… Mamie et moi, on en fait notre affaire ! De Lindsay Lietin
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Résumé de Quand le bonheur s’envole :
Quelle famille! disait Thérèse. Quelle famille!
À 65 ans, Thérèse pensait qu’elle profiterait de sa retraite au soleil, avec son Dédé, dans une maison au bord de la mer. Mais Dédé n’est plus, et il a emporté avec lui la joie de vivre de Thérèse.
Le bonheur semble s’être envolé dans cette petite famille que les aléas de la vie ont désunie. Thérèse se fait des cheveux blancs, en voyant son petit-fils se replier sur lui-même, sa petite fille ennuyer le premier passant pour trouver de la compagnie, et son fils crouler sous les responsabilités qu’il doit assumer, seul, depuis que sa femme l’a quitté.
Paul, quant à lui, ne supporte plus de voir sa grand-mère pleurer dans son coin, en serrant la photo de Papi, sa petite sœur perdre sa joie de vivre et son père vivre amèrement, sans amoureuse.
Toutefois, grand-mère et petit-fils décident de retrousser leurs manches et se lancent le défi de ressouder la famille pour Noël. Tous ne sont pas à l’abri de leurs surprises…
Le compte à rebours est lancé!
Mon avis :
Un nouveau livre lu dans le cadre du comptoir de la culture. Je dois dire que j’écris ces lignes avant le boudoir, moment ou l’auteure va passer à la moulinette des questions qui vont lui être posées…
J’avoue que je suis dans les starting blocks. J’ai adoré la grand-mère, même si dans mon esprit, je n’arrivais qu’à la voir beaucoup plus vieille. Allez savoir pourquoi… Elle a du courage à son âge de reprendre en main cette famille qui part en cacahuète. Et ce malgré ses problèmes personnels qu’elle met de nouveau de côté. Je l’ai suivie, je l’ai vue évoluer tout au long du roman. Un sacré bout de mamie qui ne peut que vous plaire.
Venons-en au sale gosse, eh oui, au risque de recevoir les foudres de ma copine Céline Camisuli, j’ose affirmer que c’est un sale gosse. Malgré tout ce qu’il endure, le pauvre… Oui mais non, je ne vais pas le plaindre, et vous savez pourquoi ? Il ose parler des instits dans ces termes : vieilles, moches, qui puent… On voit presque le déambulateur ! Remarquez, c’est ce qui arrivera peut-être un jour, mais là, je m’égare. Comment puis-je laisser passer un tel outrage ?!
Je vous avoue quand même que j’ai bien rigolé, après les « la vache » envoyés à l’auteure, en lisant les réflexions du petit gars sur le corps enseignant.
Bon, en conclusion, c’est un super livre détente qui réussit à faire passer quelques messages sur la famille et les troubles scolaires. Écrit avec légèreté, il n’en soulève pas moins de vrais problèmes de société. A lire, je vous le conseille vraiment.