Acrostiche 24 : une promenade au parc
Jeu initié par Lénaïg pendant l’été puisque la cour de récré et fermée pendant cette période.
Aujourd’hui, je vous emmène en promenade dans un parc non loin de chez moi. Un parc en pleine ville, on ne le croirait pas une fois qu’on a les deux pieds dedans. Un joli petit écrin de verdure qui vous accueille, une fois passé la barrière des canards qui veulent toujours voir du pain tomber de vos mains. Bonne promenade !
Acrostiche 24 : une promenade au parc
P ar une belle matinée ensoleillée
R etrouver les canards émerveillés
O vation devant le pain apporté
M ais ne pas trop s’y attarder
E ntamer la marche après la rivière
N ettement plus agréable l’été que l’hiver
A lors vous vous demanderez
D onc, je suis en ville ou en forêt ?
E h, quelle surprise que cette promenade !
A utant en profiter au fil de l’eau qui coule
U ne fois le pont passé, toujours là, elle roucoule.
P arce que tout du long elle ne nous quitte pas
A utant vous le dire, au fil de vos pas
R ivière qui tourne en ville
C e parc est simplement une île.
C’est dans ce parc que se promène Angèle dans Aime-moi si tu peux.
Après le déjeuner, ils prennent tous les trois la direction du centre-ville. Les rues ne sont pas encore très animées, aussi décident-ils de pousser un peu plus loin jusqu’au parc derrière la mairie. Le lieu est familier de tous, et il a l’avantage de faire goûter à la nature en pleine ville. Une fois qu’on y est, on n’a plus l’impression d’être en milieu urbain. Cette fois-ci, Angèle a prévu le pain et c’est avec plaisir qu’elle voit arriver en cancanant les canards, dès qu’ils ont passé la passerelle, frontière entre béton et verdure. Elle leur jette du pain, et bientôt, ils sont encerclés de palmipèdes tous désireux d’attraper une part du précieux butin. Une fois le sac vide, Angèle fait pivoter son fauteuil afin de prendre l’allée qui permet de faire le tour.
Une promenade bien agréable en ce début de printemps non avare en soleil. Ils passent derrière le labyrinthe végétal, laissant sur leur gauche le lavoir à étage. Une fois de l’autre côté, le chemin les ramène à leur point de départ non sans avoir longé les jeux pour les enfants. Leur tour se fait dans un silence non pesant, chacun prenant le temps de respirer et d’écouter la nature qui reprend vie. Tous les sens sont en éveil et laissent sans voix ceux qui savent admirer leur environnement. Les premières fleurs éblouissent par leurs grandes variétés de couleur, les oiseaux entament des concerts pour fêter leur retour sur leurs terres, les odeurs des plantes se mêlent à la fraîcheur de la terre encore humide, mais en pleine renaissance.
Une envie irrésistible de se laisser rouler sur le tapis vert surprend Angèle qui s’imagine y enlaçant son bien aimé. L’idée la fait sourire, ce qui ne passe pas inaperçu aux yeux de Guillaume. Il se promet de lui en demander la raison lorsqu’ils seront tous les deux. Goûter au fruit défendu a-t-il aussi traversé l’esprit du jeune homme ?
Ils reprennent la rue principale et font une halte dans quelques boutiques qui ont de nouveau ouvert leurs portes aux passants.
Coucou Séverine, par ici, les parcs sont rares, petits ou inexistants. Bon, il faut dire que chez moi, c’est pleine nature donc parc illimité si l’on peut dire.:). Aussi je comprends cette impression de bien-être, de ressourcement au sein de la flore et de la faune. Un bel acrostiche que tu nous proposes. Bises et bon mercredi
Coucou Séverine, merci pour le double plaisir de lecture et bravo ! Gros bisous.
J’avoue ne pas avoir reconnu le parc de Angèle mais néanmoins ton acrostiche est super bien construit. Bisous
C’est excellent, Séverine ! Magnifique acrostiche et, cet extrait en plus ! Mille bravos ! Merci pour la proposition de ce thème ! Bon après-midi de ce mercredi ! Amitié ♥
Pour ma part en écrivant mon humble texte que j’ai arrangé à ma sauce je pensais à ma mère tant de fois je la baladais dans mon jardin sur son fauteuil roulant les dernières années , elle était si heureuse , lorsque je la ramenais à la maison de retraite j’avais vraiment un pincement au coeur mais je savais que j’allais vite la revoir …par contre tant de mamie papy laissés dans leur solitude entre les murs …
Bravo pour ton texte très réussi
Bises