Nos peines indicibles
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Résumé de Nos peines indicibles :
Perdre un enfant est une douloureuse épreuve…
Mais ne pas comprendre pourquoi est encore plus difficile
Il est des blessures qu’on préfère taire parce que trop douloureuses, des silences qui se font assourdissants et des fossés qui se creusent pour devenir des abîmes…
Léna était une adolescente qui avait tout pour être heureuse… en apparence. Une apparence qu’elle a voulu conserver pour sa mère, ses amis, jusqu’à ce que sa peine devienne si insupportable qu’elle ne puisse plus faire semblant et finisse par commettre l’irréparable.
Agathe est infirmière scolaire et vient de s’installer à Grenoble avec sa fille pour prendre un nouveau départ, panser ses plaies et oublier la fin désastreuse de son mariage avec Thomas.
En arrivant dans le lycée où a eu lieu le drame, la jeune femme ignore totalement dans quelle mesure son existence s’en trouvera bouleversée. De surprises en déceptions, de rencontres en révélations, rien ne sera plus jamais pareil.
Pour Agathe, comme pour les proches de Léna, il y aura un AVANT et un APRÈS…
Mon avis :
Après ces oiseaux qu’on met en cage, je retrouve avec plaisir la plume de Marjorie Levasseur. Si dans le premier elle s’attaquait au problème de la violence conjugale, cette fois-ci, c’est le drame de la perte d’un enfant qui est au cœur du roman.
La perte d’un enfant
Perdre un enfant, la pire des choses qui doit être. Je n’ai heureusement pas vécu ce drame. Dans le roman, deux pertes différentes. Je me demande si l’auteure a voulu les mettre au même niveau, si je puis m’exprimer ainsi. La perte d’une enfant de 16 ans, est-elle pire que la perte d’un bébé qu’on a à peine eu le temps de sentir pousser dans son ventre ?
J’ai envie de dire que, au moins, celle qui a seize ans a laissé des souvenirs. Mais seule une mère peut répondre à cette question. Je pense que toute perte d’un être cher est une épreuve qu’on souhaite à personne.
Le roman
Pour en revenir au roman, il évoque avec justesse la peine d’une maman qui perd sa fille de seize ans. La peine de la maman, mais aussi les dégâts sur ses camarades, son entourage. Il est alors important pour tous de trouver les réponses aux questions qui se posent. Car l’adolescente a choisi de se donner la mort. Pourquoi ?
La réponse arrive vraiment à la fin de l’histoire. Si j’avais un peu deviné une partie, je m’étais trompée sur le responsable. Ce qui démontre que l’intrigue est bien menée.
La fin
La fin n’est pas non plus celle que j’avais imaginée. Des non-dits, des quiproquos font que des histoires se créent là où il ne devrait pas y en avoir. Quand on s’explique, tout devient plus clair. Quelque part, j’aurais préféré qu’une certaine explication ne se fasse pas et que l’un des personnages ne change pas de direction. Mais bon, ce n’est pas moi l’auteure et l’histoire se termine de façon positive, ce qui reste le principal à mes yeux. J’ai un peu de mal à finir sur du négatif.
Un livre que je recommande donc, une auteure à suivre.
un livre qui doit être très poignant et dur par moment à lire…
Je pense que perdre un enfant de 16 ans doit être plus dur quand même car on a vécu ces 16 ans avec alors qu’avant une fin de grossesse oui c’est abominable mais l’enfant bien que présent est aussi un peu abstrait quelque part…..Mais je n’ai vécu ni l’un ni l’autre heureusement! Bisous
Une perte à ne pas souhaiter à personne, en effet, Séverine !
Ce livre doit être très émouvant !!!
Bonne soirée !
Un livre certainement bouleversant…
Biz