Récré 64 : Chance, laissez-le donc en paix !
Mon pauvre Chance est bien malmené en ce moment, vous avez remarqué, on parle beaucoup de lui à la télé, sous forme de messages publicitaires pour une certaine société de jeu… Des pubs qui me sortent par les yeux tant elles disent d’énormités, mais qui ont au moins eu l’utilité de m’aider à vous parler de Chance. Si vous les avez suivies, vous les retrouverez facilement dans mon texte du jour, légèrement tournées en dérision !
Récré 64 : Chance, laissez-le donc en paix !
Chance est un petit garçon
Qui n’a pas franchement de chance,
Car au nom de la persévérance
On lui prête un tas d’actions.
Battre la concurrence,
C’est encore un coup de Chance
Il faut le provoquer et
Peut-être un peu travailler.
Car non, ce n’est pas un jeu,
Chance, tout le monde le veut,
C’est bel et bien un devoir
Que de l’appeler chaque soir.
Et si tu as un projet
Ne manque pas de le titiller,
Surtout si tu crois en toi,
T’inquiète, Chance est là,
Te rappelant tout l’amour
Que tu risques d’oublier un jour.
Car oui, tout est possible,
Tu peux atteindre l’inaccessible,
Mais surtout descendre bas
En laissant derrière toi,
Ceux qui t’ont soutenu
Depuis tes débuts.
Laissez-donc Chance tranquille
Vivre avec sa famille,
Cessez de l’importuner
Et trouvez vous-même la bonne clé !
Récré 64 de Chaton :
Chance
Tu en as en abondance,
Avec un tel prénom
Qui fait fuir tous les démons.
Tout devrait te réussir
Si tu sais bien choisir.
Tes parents t’aimaient,
Ils te l’ont souvent proclamé.
Tu ne les as pas compris,
Tu les as regardés avec mépris.
De la maison, il te fallait partir,
Et, seule, tout investir.
La vie devant toi s’ouvrait
Tu voulais de ta famille être délivrée.
Ta chance,
Dans de nouvelles alliances,
Que tu devais construire,
Et toute seule te conduire.
Tu te croyais forte,
Pas besoin de cohortes.
Mai 68 t’en offrit l’occasion,
Ce sera ton ascension.
Dans la capitale du Nord,
Rejetant les séniors,
Tu rejoins les barricades
Où t’attendaient de nouveaux camarades.
La chance n’était pas au rendez-vous
Ce ne fut pas le Pérou.
Chance,
Tu as quitté l’enfance.
Pour d’autres horizons.
Vêtue de ton blouson,
Ton sac à la main,
Tu t’es mise en route un beau matin,
Pour vivre ta vie
Comme tu en avais envie.
La chance t’a enfin sourit,
Et tu as muri.
L’homme de ta vie t’a croisée,
Il a su t’apaiser.
Aujourd’hui tu es mamie,
Tu n’as plus d’ennemis.
Écrit dans le cadre du melting pot de la cour de récréation de JB, allez voir les autres Chance ! (après midi).
A la semaine prochaine pour un nouveau prénom, qui sera : Mélusine.
Bonjour élève Séverine, la pub, je la regarde d’un oeil ou change de chaîne, en attendant que ça passe… Si elle nous veut du bien, on a souvent le mal qu’on se donne soi pour trouver son bonheur, avec les jeux de l’Etat, on dépense plus qu’on ne gagne, bref… Chance mon petit sois le bienvenu à la cour de récré, MERCI à toi, bises de m’dame JB 😉
PS: le 31 janvier place à MELUSINE que j’ai omise sur la liste des prénoms m’avait fait remarquée une élève qui a l’oeil…
Ton exercice est 100% réussi
J’ai bien aimé te lire et c’est vrai que si nous ne savons pas nous servir des bonnes clefs
pas évidente la vie dans ce monde de fous qui essaient de nous diriger …bon mercredi !
Est-vraiment une chance de s’appeler CHANCE ????? Belle inspiration Séverine.
Bises et bon mercredi
Pas facile de s’appeler Chance! On le sollicite sans arrêt! Il faut le laisser tranquille et il viendra de lui-même un jour … Bonne journée
Quelle malchance de s’appeler chance surtout si celle-ci n’est pas au rendez-vous.
Chance
Chance
Tu en as en abondance,
Avec un tel prénom
Qui fait fuir tous les démons.
Tout devrait te réussir
Si tu sais bien choisir.
Tes parents t’aimaient,
Ils te l’ont souvent proclamé.
Tu ne les as pas compris,
Tu les as regardés avec mépris.
De la maison, il te fallait partir,
Et, seule, tout investir.
La vie devant toi s’ouvrait
Tu voulais de ta famille être délivrée.
Ta chance,
Dans de nouvelles alliances,
Que tu devais construire,
Et toute seule te conduire.
Tu te croyais forte,
Pas besoin de cohortes.
Mai 68 t’en offrit l’occasion,
Ce sera ton ascension.
Dans la capitale du Nord,
Rejetant les séniors,
Tu rejoins les barricades
Où t’attendaient de nouveaux camarades.
La chance n’était pas au rendez-vous
Ce ne fut pas le Pérou.
Chance,
Tu as quitté l’enfance.
Pour d’autres horizons.
Vêtue de ton blouson,
Ton sac à la main,
Tu t’es mise en route un beau matin,
Pour vivre ta vie
Comme tu en avais envie.
La chance t’a enfin sourit,
Et tu as muri.
L’homme de ta vie t’a croisée,
Il a su t’apaiser.
Aujourd’hui tu es mamie,
Tu n’as plus d’ennemis.
(18 janvier 2018)
Bien vu et bien original, ton poème fable, Séverine. Gros bisous.
Oh, et belle histoire en rimes de Chaton !
Les pubs dont tu parle ne me disent rien je les regarde pas souvent mais ton texte ainsi que celui de Chatou sont super. Bisoussss
Super, ton poème, Séverine ! Bravo et bonne poursuite de ce mercredi ! Amitiés♥
C’est réussi et chanceux !!
Bises Sévy
Bravo à toutes les deux pour votre façon de nous parler de Chance .
Quant aux pubs certaines m’horripilent au plus haut point surtout quand elles sont matraquées à outrance
Bonne soirée
Bisous
deux bien belles participations bravo et belle Chance à Chance qu’on va laisser tranquille promis
Coucou Séverine et Chaton, un mot “bravo” à vous deux ! Ah j’ajoute que je déteste la pub qui comme Séverine me sort par les yeux et me fait mal aux oreilles… car évidemment le son est plus fort pour que ça nous interpelle 😉 Belle journée. Bises