La forêt
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Résumé de La forêt :
« 1958. Lors d’une sortie scolaire, sept enfants s’égarent en forêt et se réfugient dans une cabane abandonnée, au centre d’une clairière. Très vite, ils s’aperçoivent que toute tentative de quitter l’endroit les ramène systématiquement à leur point de départ. Un constat s’impose : ils sont prisonniers. Mais le pire n’est peut-être pas la menace de cette Chose qui rôde la nuit ; le pire pour un survivant, ce sont parfois les autres survivants… »
Mon avis :
Un nouveau service presse d’un auteur complètement timbré (mais qu’est-ce que je l’aime !) qui m’a fait la joie de me confier son nouveau bébé. Je m’y suis lancée corps et âme (dans le livre) et comme toujours, je n’ai pas été déçue.
Comme à son habitude, avec une écriture simple et même parois (voire souvent) cinglante, l’auteur nous emmène dans une forêt dont on ne peut pas sortir. Presque 300 pages dans une forêt dans laquelle on ne fait que tourner en rond, il faut le faire quand même. Et jamais on ne s’y ennuie. Disparitions, rebondissements, questionnements, recherches… tous les ingrédients y sont pour nous tenir toujours en haleine.
Côté sentiments, je suis passée par toutes les couleurs : la peur pour ces enfants perdus, prisonniers, qui doivent affronter une chose qui les attaque de nuit et qui doivent se méfier les uns des autres, le rire grâce à l’écriture de l’auteur, sa façon de présenter certaines situations mêmes les pus macabres. Réussir à me faire rire lorsqu’un enfant meurt, il faut le faire. Non, non, je ne suis pas sans cœur ! Et enfin, les larmes, eh oui, cela faisait un petit moment que je n’avais pas pleuré ainsi sur un livre.
La fin… Tout au long du roman, j’ai cherché quelle fin à la Luca Tahtieazym, l’auteur allait nous pondre, j’ai tout imaginé de sa part, sauf que pour une fois il nous ferait une fin relativement normale. Mais comment ne pas le détester quand il nous annonce, enfin pas lui, son narrateur qui a une particularité que je ne dévoilerais pas, que non, il ne nous expliquerait pas le pourquoi du comment de cette forêt. Bon tant pis, on doit faire avec, et la fin nous enlève cette petite frustration. Je vous laisse la découvrir.
Coucou ma Séverine,
Merci pour la présentation de ce livre, ton ressenti m’a été précieux.
Bises et bon mardi
Oh il y a de l’angoisse dans l’air enfin au fil des pages …
Parfois sans cage ni tambour la prison de l’âme est encore bien pire
Bonne journée Séverine
Ah ! Cela me semble spécial et original puis, fort intéressant, Séverine ! Merci pour ton ressenti ! Bonne poursuite de ce mardi ! Amitiés♥
Bonjour,
Lucas Tahtieazym un auteur que j’aime beaucoup de par d’autres livres de lui déjà lus. J’achète le livre quasiment les yeux fermés et me retrouve dans un huis clos à tourner en rond. J’ai quelque peu souri en me rappelant la clairière du film Le Labyrinthe. J’ai quelque peu arrêté et ai lu en diagonale. Je le reprendrai et le lirai à petites doses alors que les cadavres découpés ne font rien du tout dans les lectures. Et pourtant cet auteur avec l’art qui le caractérise parvient à distiller cet enfermement, je ne suis pas claustrophobe, et les ressentis des enfants qui ne parviennent pas à sortir de cette forêt.
Je salue l’exercice de l’auteur dont j’ai adoré les livres déjà lus. Celui-ci me rappelle le premier livre de Sandrine Collette que j’ai dû abandonner et reprendrai, huis clos intolérable chez elle. Et pourtant j’ai lu un autre huis-clos d’une petite fille qui va grandir grâce à des livres, enlevée et enfermée pendant des années dans une remise. C’était une autre écriture aussi. Ce qui veut dire que le livre vaut le détour. Noir de chez noir c’est le cas de le dire. J’ai l’habitude de terminer mes bouquins, mais là, non, pas envie de broyer du noir ou entretenir une atmosphère anxiogène, ce sera par petites doses, parce que je suis maso sans doute 😉 Et puis j’aime l’auteur et je veux savoir ce qui va se passer.:) Merci pour ta chronique que j’aime beaucoup et ceci sans spoiler. Il existe un mot Français pour celui-ci. 🙂