Jeanne et le Queen Mary
Résumé de Jeanne et le Queen Mary :
“Jeune senior féminine de 59 ans, tout juste préretraitée, cherche à partager appartement proche Tour Eiffel avec colocataire gai et optimiste. Profil idéal recherché : étudiant étranger voire jeune quadra en transition de vie.”
Jeanne vient de perdre son emploi mais est bien décidée à se prouver qu’elle a encore un avenir, qu’elle peut changer le cours de sa vie et s’envoler vers de nouveaux horizons qu’elle s’était jusque-là interdits, sur les traces de sa grand-mère tant adorée, qui avait su franchir les lignes en son temps. Et puis, elle veut être à la hauteur pour son fils Léo, le seul homme de sa vie, parti travailler au loin. Sa nouvelle vie va lui réserver bien des surprises !
Avec en toile de fond les problèmes de logement et d’employabilité des seniors, l’auteure nous fait voyager de Paris à Dakar et Rio, et nous offre entre rires et mélancolie, un roman d’évasion rempli de belles rencontres, de tendresse et d’espoir pour en découdre avec ses rêves à tout âge de la vie.
Mon avis :
Jeanne et le Queen Mary est un roman très agréable à lire, sans prise de tête, une lecture détente qui fait du bien de temps en temps. Un roman qui met en avant l’idée de quand on veut, on peut. Cette femme a des rêves, elle se donne les moyens de les atteindre. Va-t-elle y arriver ?
Ce que je trouve dommage, c’est que ce rêve fou qu’elle a en tête n’est pas clairement défini dès le départ. Du coup, on la suite sans vraiment savoir où elle va et où tout son récit de vie va nous mener. Ce qui n’empêche que ce récit n’est pas ennuyeux et qu’on se laisse séduire par cette femme. On a envie de savoir ce qui va suivre, mais sans vraiment être tenu en haleine.
Un petit passage par le continent africain m’a touché car elle évoquait un peu la vie des gens qui s’y installent et qui ont ensuite du mal à en repartir, ce qui fut le cas pour ma famille il y a quelques années, même si les raisons données n’étaient pas les mêmes pour nous. J’ai, alors bien compris ses sentiments et cette peur de l’attachement qui est inévitable.
Une partie de la fin est assez inattendue et donne une toute autre dimension à ce roman, mais là, je ne vous en dit pas plus.
Un récit de vie, des voyages, des rencontres…
Ah oui, avec co-locataire… on peut tomber sur tout et n’importe quoi ! Merci Séverine…
Oui inévitable de s’attacher au conitnent Africain et surtout a son peuple si gentil…..Du moins souvent et aussi super souriant bien que bien plus pauvre que nous ici! Bisousssss
Merci Séverine de nous avoir si bien parlé de ce livre. Bises et bonne soirée. ZAZA