Écrire un poème, c’est comme attraper un nuage
(et essayer de ne pas le serrer trop fort)
Tu crois que j’écris un poème en me posant devant une feuille blanche avec un plan ?
Écrire un poème…
Spoiler : jamais.
Un poème, ça surgit. Ça souffle. Ça se barre aussi, parfois.
Aujourd’hui, je t’ouvre un peu ma façon d’écrire, imparfaite mais sincère.
1. Tout commence par un choc
Un mot, une odeur, une lumière.
Un truc me traverse, et j’essaie de l’attraper avant qu’il s’envole. Je le note, souvent mal. Sur mon téléphone, une note à la va-vite. Le reste viendra plus tard.
2. Le premier jet est chaotique
Je n’écris pas en vers, ni en alexandrins bien sages.
Je laisse sortir tout, même ce qui ne rime pas, ce qui ne sonne pas bien.
Et je fais confiance à l’intuition du rythme.
3. Et après ? Je coupe, je resserre, ou je laisse
Parfois je relis et je me dis : “c’est nul”.
Parfois je relis un mois plus tard et je me dis : “ça vit.”
Et je le garde. Ou pas.
La poésie, pour moi, c’est laisser respirer les mots. Ne pas tout expliquer. Ne pas tout lisser.
Écrire un poème, et toi ?
Et toi, tu as déjà tenté d’écrire un poème ?
Essaie : aujourd’hui, prends une phrase inspirée de la météo et écris un vers. Juste un. Tu verras ce que ça déclenche. Et vient me donner en commentaire le résultat de ton essai. Et si j’en faisais un article plus tard ? Ça te dit ? Allez, dis-moi tout en commentaire : poème or not poème, article or not article ? Je fais juste comme tu le veux.
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Merci de lire mes nuages.
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Merci beaucoup pour ce retour. Et n’hésite pas à parcourir mon recueil si le cœur t’en dit.