Dies Irae : les larmes de sang de Marie Nocenti
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Résumé de Dies Irae :
Le 29 décembre 1890, le massacre des Sioux à Wounded Knee marque la fin des guerres indiennes.
De passage dans la région, John Parker va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Malgré les préjugés, il épouse une Indienne et deux enfants naîtront de cette union heureuse. Mais en cette fin du dix-neuvième siècle, ceux qui osent se mélanger sont encore l’objet de la haine et de l’incompréhension. Leur bonheur bascule brutalement dans l’horreur quand sa femme est retrouvée morte. Ses assassins ne seront jamais retrouvés.
Devenus adultes, la vie des enfants de John sombre à nouveau dans la violence quand le destin met sur leur chemin les meurtriers de leur mère. Déchirés entre deux cultures, rejetés par leurs peuples respectifs, ces jeunes métis, ni blancs ni indiens, vont devoir se battre contre les préjugés pour faire triompher la justice et trouver leur place dans la société.
Mon avis :
Un livre que j’ai gagné lors d’un concours sur Facebook. Je remercie encore l’auteure pour ce cadeau.
Avant de commencer, je trouve un peu dommage que le résumé en dise autant sur l’histoire. On sait beaucoup trop de choses en commençant. Mais cela n’enlève rien au plaisir de cette lecture. Quand j’ai su que j’avais gagné ce titre, j’avais joué pour plusieurs, j’ai eu une pointe de déception, et si je vous le dis, c’est au cas où vous ayez les mêmes à priori que moi. Les histoires de cow-boy et d’indiens, c’est pas trop mon truc. Alors si vous êtes comme moi, surtout, ne fuyez pas.
Je suis entrée dans l’histoire très rapidement, et je me suis tout de suite prise d’affection pour cet homme qui vient en aide aux Indiens après avoir découvert l’horreur. Puis l’Indienne qu’il prend sous son aile. John est un homme bon, et si tout le monde était comme lui, le monde tournerait beaucoup mieux. Dommage que ce ne soit pas le cas.
Toute l’histoire, on passe par un grand nombre de sentiments, l’horreur au début, puis en cours de lecture, les larmes, la tristesse, mais aussi et heureusement, des moments de rire et de joie. Mon cœur a bien souvent palpité très fort lors de scènes assez dures, des moments où j’ai eu peur pour certains personnages. Je suis passée par toutes les couleurs.
Un roman que je recommande vraiment, tant l’histoire est prenante et pleine de rebondissements. Elle nous permet aussi de nous rendre compte de la bêtise humaine, mais aussi des différences de cultures, qui finalement, si on veut s’en donner la peine, ne sont pas incompatibles.
