Défi 166 : une scène de vie ? Non, plusieurs !
défi 166 : écrire sur le thème : scène de vie, un défi proposé toutes les semaines par Evy.
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Défi 166 : une scène de vie ? Non, plusieurs !
Ben tiens, comme si j’allais obéir sans broncher ! De toute manière, vous l’avez bien compris, je n’ai pas le choix. Oh, je ne suis pas trouillard, vous vous en doutez bien, mais que puis-je faire face à cette bande de… je ne sais quoi ? Je suis seul, sans arme… La porte des rêves ? Des cauchemars, oui ! Pas vraiment envie d’y passer la tête, moi, ni même le reste du corps. Vous savez, on dit que lorsqu’on sent la dernière heure venue, on voit toute sa vie défiler devant ses yeux, eh bien moi, ce sont toutes les consignes maintes fois répétées par ma mère et qui m’agaçaient toujours prodigieusement. A cet instant précis où ils me poussent à passer la porte, elles prennent tout leur sens.
La tête, les bras, le corps, puis les deux pieds… me voici tout entier de l’autre côté de la porte. J’ouvre les yeux, ah oui, j’ai oublié de vous préciser que, mon courage aidant, j’ai traversé le seuil les yeux fermés. Tout est blanc autour de moi, blanc et flou. Je me sens seul, suis-je seul ? Je fais un tour sur moi-même et ne vois personne, rien que du blanc tout autour de moi. Alors, je tente quelques pas, toujours rien. Et si c’était le bon moment pour m’évader ? Je me retourne mais ne vois plus la porte. J’avance les bras tendus afin de la sentir, elle ne peut pas être bien loin, elle doit être là ! Je sens la panique monter d’un cran, mon cœur s’emballe. J’ai beau être un mec, mais je dois vous avouer qu’à ce moment, les larmes montent et j’ai envie de hurler. Mais je ne hurle pas car j’aperçois du marron qui s’approche de moi. La forme se précise, on dirait bien la silhouette qui m’a guidé jusque là.
Son doigt m’effleure puis se dirige vers l’avant. Le flou s’estompe, le blanc se dissipe pour laisser place à… comme un écran de cinéma… des images de vie. Je m’approche pour mieux voir. Pas n’importe quelle vie, ma vie, enfin si je puis dire. Ma mère, elle est là devant moi, elle pleure et mon père tente de la consoler. Je veux traverser l’écran, la rejoindre, leur dire que je suis là, mais la chose m’intime l’ordre de ne pas bouger. J’entends alors la voix de ma mère :
“Pourquoi ne m’écoute-il jamais ?
– Mais si maman, je t’écoute !” Je me surprends à lui répondre.
Alors, la silhouette tend de nouveau son doigt et apparaissent de nouvelles images qui se succèdent les unes après les autres. Toutes du même style, un remake de toutes les fois où j’ai désobéi à mes parents, où j’ai fait le contraire de ce qu’ils me conseillaient. Je suis effaré du nombre de fois où… Non, ce n’est pas possible, ils ont dû en rajouter !
De dépit, je me laisse tomber sur le sol. La porte des rêves, tu parles, je nage en plein cauchemar !
A suivre
Une aventure flippante Séverine, tu te trouvais en plein cauchemar !
Bises et bon début de semaine
Là c’est vraiment angoissant
Bonne semaine 🙂
@ demain
Oupss angoissant ses images qui se succèdent les unes après les autres hâte de lire la suite merci pour ta fidélité passe une bonne journée bisous
Oh ! Que vienne vite la suite ! J’ai bien hâte … bonne soirée Séverine ! Amitiés♥
Un très bon texte, captivant à souhait. Bravo !
Bonne fin d’après-midi.
La description fait penser au passage dans l’autre monde. Va t’il en revenir ?
Ouh la serait il parti dans l’au – delà ,j’ai bien hâte de connaitre la suite .
Bonne soirée
Bisous