Publié le 11 commentaires

Défi 111 : nos mains unies sur le clavier

Défi 111

Défi 111 : nos mains unies sur le clavier

Défi 111 : écrire sur le thème : les mains, un défi proposé toutes les semaines par Evy.

Si vous avez raté le début, c’est ici

Défi 111 : nos mains unies sur le clavier

Un jour, bien malgré moi, mes mains ont fini par glisser sur le clavier de l’ordinateur. le monde qu’on dit virtuel de facebook ma permis de le relier au monde réel. Car la technologie a, elle aussi, pas vraiment déménagé, mais voyagé et fait ses six milles kilomètres que j’avais parcourus en avion petite. Alors, les mains tremblantes sur le clavier, j’ai pu renouer avec mes amitiés perdues, juste réservées à mes rêves. Alors, je ne rêve plus toute éveillée, je chatte, je ne les manipule plus, je les lis, je leur écris dès que la connexion, non de mes neurones, mais d’internet se fait entre nos deux pays éloignés.

Nos mains se sont jointes et unies à travers l’écran. Il ne me manque plus que la chaleur que notre soleil nous radine. Mais là, je fais attention à ce que mes rêves ne deviennent pas top réalité. Car si l’ordinateur chauffe, ce sera direct : le froid assuré et une surchauffe pour le porte-monnaie.

 

Pour conclure, je vous offre un poème écrit lors de ces retrouvailles sur le net :

Clic cœur

Tant d’années à surveiller
La voiture jaune, mon messager
Je voulais, je présageais
Qu’il m’apporterait ce courrier
Qui illuminerait mon cœur
Je t’attendais cher facteur.
Un simple clic sur le clavier
Mon cœur se met à chavirer
Désolée mon cher facteur
J’te trompe avec l’ordinateur

Mais saison après saison
J’ai dû me rendre à la raison
Je sentais la trahison
Envolée mon unique passion
Qui faisait palpiter mon cœur
Où est mon motivateur ?

Un simple clic sur le clavier
Mon cœur se met à chavirer
Désolée mon cher facteur
J’te trompe avec l’ordinateur
Les nouvelles technologies
M’ont sortie de ma léthargie
Ont rallumé la bougie
Retrouvé la posologie
Qui va enflammer mon cœur
Merci cher ordinateur

Extrait du recueil de poèmes A fleur de cœur

Disponible sur le site au format papier

sur Amazon au format électronique

 

La production de l’Hirondelle :

Nos mains unies sur le clavier

Est-il nécessaire de posséder un clavier
Pour réunir nos mains, et y trouver un levier ?
Heureusement non !
Que de mains se sont croisées, avec d’autres limons,
Sans ordinateur interposé.

Le bébé n’a pas encore de clavier,
Ses mains sont collées à celles de sa maman,
Pour tenir avec elle le biberon,
Pour apprendre à tenir debout,
Pour faire ses premiers pas.

L’enfant a grandi,
Les mains de sa maman lui sont indispensables,
Pour éviter d’entrer pour la première fois à l’école,
Pour ne pas rester en classe en fin de journée.
L’ordinateur ne remplacera jamais les mains de sa maman.

Ado, il ne veut plus le soutien de mains ;
Il cherche dans le lointain,
Des contacts virtuels,
Qu’il voudrait universel.

Clavier de mon ordi,
Tu me tends des mains à l’infini,
Pour m’appuyer dessus,
Et ne jamais être déçu.

Les années se sont écoulées,
Le virtuel s’en est allé,
Il voudrait retrouver les mains de son passé,
Trop tard, pour toujours, elles se sont éloignées.

11 réflexions au sujet de « Défi 111 : nos mains unies sur le clavier »

  1. Avec le net et le GSM le courrier du coeur en a pris un coup, le facteur se sent plus léger, et le timbre voyageur ne dis pas merci ! 😉 Mais bon… faut vivre avec son temps aussi !

  2. La technologie des réseaux permet des retrouvailles difficilement possibles… c’est chouette ! Une joli poème Séverine. Bises et profite bien de la fête des mamans

  3. Nos mains unies sur le clavier

    Est-il nécessaire de posséder un clavier
    Pour réunir nos mains, et y trouver un levier ?
    Heureusement non !
    Que de mains se sont croisées, avec d’autres limons,
    Sans ordinateur interposé.

    Le bébé n’a pas encore de clavier,
    Ses mains sont collées à celles de sa maman,
    Pour tenir avec elle le biberon,
    Pour apprendre à tenir debout,
    Pour faire ses premiers pas.

    L’enfant a grandi,
    Les mains de sa maman lui sont indispensables,
    Pour éviter d’entrer pour la première fois à l’école,
    Pour ne pas rester en classe en fin de journée.
    L’ordinateur ne remplacera jamais les mains de sa maman.

    Ado, il ne veut plus le soutien de mains ;
    Il cherche dans le lointain,
    Des contacts virtuels,
    Qu’il voudrait universel.

    Clavier de mon ordi,
    Tu me tends des mains à l’infini,
    Pour m’appuyer dessus,
    Et ne jamais être déçu.

    Les années se sont écoulées,
    Le virtuel s’en est allé,
    Il voudrait retrouver les mains de son passé,
    Trop tard, pour toujours, elles se sont éloignées.

  4. Bonjour Sévy nos mains sont magique féerique et utiles elles nous donne tant de choses belle participation je met en ligne passe une bonne journée pour la fête des mères bisous

  5. Lorsque des milliers de km sont réduits à néant grâce au net… Un fil invisible nous relie les uns aux autres et les retrouvailles n’en sont que plus émouvantes. Au fond, l’internet a vraiment du bon. Si on pouvait juste virer les nuisants qui le pollue.

  6. Emouvant et joliment vrai, Séverine. Gros bisous.

  7. Heureusement que nous avons internet ceci dit cela fais presque du chômage au facteurs! Bisoussssss

  8. Superbe, que tout cela, Séverine !!! J’♥ beaucoup ! Bonne fin de ce dimannche des mamans ! Amitiés♥

  9. Comme c’est joli, c’est tellement bien qu’au travers de la toile et par clavier interposé tu es pu retrouver ceux que tu avais laissé dans le lointain pays qui te tient tant à coeur.

    C’est bien exprimé.

    Un bien joli poème.

    Belle journée

    EvaJoe

  10. Joliment tournées ces mains !
    Biz

  11. Un bien beau poème eh oui la technologie nous prive de certains rendez vous mais les mains sur le clavier nous permettent de rester en contact aussi .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *