Défi 103 : un court face à face sur le pont
Défi 103 : écrire sur le thème : face à face, un défi proposé toutes les semaines par Evy.
Si vous avez raté le 1er épisode, c’est par là.
Défi 103 : un court face à face sur le pont
Je pris le sentier qui menait vers le Loir. Une descente d’abord en douceur, puis la pente s’accentua autant que le chemin se détériorait. J’avais, heureusement prévu le coup en me chaussant correctement. Il était inutile de prendre le risque de se casser le cou. J’avais l’impression de descendre aux enfers, il me fallait une bonne dose de courage ou simplement de détermination pour poursuivre mon périple. La forêt était plus dense, le passage de moins en moins praticable, la pente toujours plus raide, les dangers toujours plus élevés.
J’arrivai enfin en bas, après une courte course pour couvrir les derniers mètres, non que j’étais pressé, mais cela m’avait toujours paru la meilleur solution pour ne pas s’échouer de façon ignoble sur le sol.
Je récupérai un sentier beaucoup plus large et mieux entretenu qui longeait le bord du Loir. On ne pouvait encore voir la rivière à cause des marais qui cachaient certainement des couleuvres, mais son chant parvenait jusqu’à mes oreilles. Sans oublier, je dois vous l’avouer, que je connaissais bien les lieux. Dans l’idéal, je pensais trouver Laura dès le premier pont qui enjambe l’eau. Le bois à ma gauche, le marais à ma droite, je poursuivis encore quelques mètres avant de voir le marais se dissiper et enfin apercevoir la rivière, et très vite, le fameux pont de bois aux couleurs passées.
Laura était au rendez-vous, assise au milieu de l’édifice, sereine, les bras autour de ses genoux repliés contre son ventre. Lorsqu’elle m’aperçut, elle se leva d’un bond avec un sourire jusqu’aux oreilles. Je couvais un certain courroux de ne pas savoir, mon impatience était telle que je dus faire un effort pour ne pas paraitre aussi glacial qu’un iceberg. Notre face à face pouvait commencer maintenant qu’elle avait son beau bouquet de muguet.
– Vas-tu enfin m’expliquer ce que tout cela signifie, Laura ?
– Tu es bien impatient, je trouve, ce n’est pourtant pas ton genre.
– Désolé de te décevoir… Je veux bien jouer mais en connaissance de cause. En l’occurrence, là, je ne connais pas les règles du jeu.
– Très bien, je n’ai pas terminé, mis si tu y tiens, je vais te montrer. Suis-moi.
Me montrer ? Je ne voyais pas bien ce qu’elle pouvait me présenter. Un monde parfait pouvait-il se voir et même exister ?
Je rangeai mes questions dans un coin de mon cerveau. J’allais bientôt découvrir ce pourquoi je courais ces derniers temps.
J’ai en même temps répondu au :
- Défi proposé par La Fée Capucine.Faire un texte avec des mots commençant par “cou”
- A « l’alphabet à thème » des nuls avec la lettre I avec les trois mots du thème : Ignoble, Iceberg, Idéal
PS : désolée pour ma photo qui n’est pas terrible, j’ai dû remonter dans mes archives pour en dégoter une vieille qui date d’avant le numérique. Je n’ai pas eu l’occasion de retourner dans le bois cette semaine, je m’y rendrai avec mes gars pendant les vacances, pour vous faire de plus belles photos. Là, nous sommes sur le chemin qui longe le bois.
Une fille qui fait courir son monde et nous, on ne sait tjs pas non plus… ,-) pas vrai le chien !
Laura a su susciter bien des interrogations !
Bises et bon dimanche Séverine
Elle use et elle abuse Laura 😀 et elle nous fait languir. Vivement la semaine prochaine pour la suite
[…] La suite […]
Des mots en ou
Pourquoi mettre en avant le cou ?
Ce n’est pas un couac,
Et encore moins un couard
De ceux qui seraient poltron,
Et très fort en couardises.
Le cou doit être bien posé
Lors du couchage,
Au soleil couchant.
N’oubliez pas de recouvrir vos couches,
Pour éviter les gelés,
Et de mettre des couches-culotes,
Avant de vous coucher,
Que vous soyez couche-tôt,
Ou couche-tard.
Soyez bien installé sur votre couchette,
Pour ne pas être mauvais coucheur,
Et vous réveillez couci-couça,
Avec mal aux coudes.
En dormant, ne donnez pas de cou-de-pied,
En gardant vos jambes bien coudées.
Durant la nuit, il ne faut pas coudre,
Ni manger le fruit d’un coudrier,
En songeant à la couenne,
Qui vous attend au frigidaire,
Couverte de coulemelle.
Restez bien sous votre couette,
En surveillant le couffin,
Où dort votre bébé sans couiner.
Ne craignez pas les couleuvres,
Qui serpentent comme une coulée de lave,
Le long de votre couloir,
En sifflant du country.
Qui en serait le coupable ?
Il mériterait des coups-de-poing.
Réveillé de grand matin,
N’utilisez pas de coupe-chou pour vous raser,
Ni de coupe-coupe,
Encore moins de couperet
Vous pourriez vous couper,
Avec votre coupe-ongles
Comme avec le coupe-papier.
Votre visage serait alors couperose.
Ne prenez pas de coupe-faim,
Pour ne pas déjeuner.
Pour sortir, mettez votre coupe-vent,
Couplé avec un pullover,
C’est un bon couplage,
Pour passer sous la coupole,
De la courette
Qui prolonge la cour.
Prenez votre courage à deux mains,
Et foncez courageusement dans le brouillard,
Sans pour autant courir,
Ne courber la tête.
Vous aurez l’air d’un coureur,
Lancé dans une course,
En courant pour une couronne,
Sans être courroucé,
Comme de nombreux courtisans,
Qui se croient courtois,
Bien que court-vêtu,
Portant à la ceinture un couteau,
Pour respecter la coutume.
Ils peuvent être couturiers,
Ou employés dans les coulisses,
Calculant les coulombs,
Plaçant des coupe-circuits,
Installant des coupe-feu,
Le long des coupe-gorges.
Ou courtiers en assurance,
Couvrant toutes les coupes,
Ils sont coutumiers du fait,
Cherchant les couvertures,
Des gens mieux placée qu’eux.
Des mots en cou
Pourquoi mettre en avant le cou ?
Ce n’est pas un couac,
Et encore moins un couard
De ceux qui seraient poltron,
Et très fort en couardises.
Le cou doit être bien posé
Lors du couchage,
Au soleil couchant.
N’oubliez pas de recouvrir vos couches,
Pour éviter les gelés,
Et de mettre des couches-culotes,
Avant de vous coucher,
Que vous soyez couche-tôt,
Ou couche-tard.
Soyez bien installé sur votre couchette,
Pour ne pas être mauvais coucheur,
Et vous réveillez couci-couça,
Avec mal aux coudes.
En dormant, ne donnez pas de cou-de-pied,
En gardant vos jambes bien coudées.
Durant la nuit, il ne faut pas coudre,
Ni manger le fruit d’un coudrier,
En songeant à la couenne,
Qui vous attend au frigidaire,
Couverte de coulemelle.
Restez bien sous votre couette,
En surveillant le couffin,
Où dort votre bébé sans couiner.
Ne craignez pas les couleuvres,
Qui serpentent comme une coulée de lave,
Le long de votre couloir,
En sifflant du country.
Qui en serait le coupable ?
Il mériterait des coups-de-poing.
Réveillé de grand matin,
N’utilisez pas de coupe-chou pour vous raser,
Ni de coupe-coupe,
Encore moins de couperet
Vous pourriez vous couper,
Avec votre coupe-ongles
Comme avec le coupe-papier.
Votre visage serait alors couperose.
Ne prenez pas de coupe-faim,
Pour ne pas déjeuner.
Pour sortir, mettez votre coupe-vent,
Couplé avec un pullover,
C’est un bon couplage,
Pour passer sous la coupole,
De la courette
Qui prolonge la cour.
Prenez votre courage à deux mains,
Et foncez courageusement dans le brouillard,
Sans pour autant courir,
Ne courber la tête.
Vous aurez l’air d’un coureur,
Lancé dans une course,
En courant pour une couronne,
Sans être courroucé,
Comme de nombreux courtisans,
Qui se croient courtois,
Bien que court-vêtu,
Portant à la ceinture un couteau,
Pour respecter la coutume.
Ils peuvent être couturiers,
Ou employés dans les coulisses,
Calculant les coulombs,
Plaçant des coupe-circuits,
Installant des coupe-feu,
Le long des coupe-gorges.
Ou courtiers en assurance,
Couvrant toutes les coupes,
Ils sont coutumiers du fait,
Cherchant les couvertures,
Des gens mieux placée qu’eux.
Coucou Séverine
Et bien cette petite Laura est bien coquine…A force d’abuser que va t-il arriver…?
Bon dimanche
bisous
Face à face
Drame de la route,
Deux voitures face à face,
Sur une départementale,
Des jeunes revenants d’une soirée bien arrosée,
6 morts !
L’actualité couvre ce défi !
Tous les face à face ne sont pas aussi dramatiques.
Le face à face d’une maman et de son bébé,
A peine sorti de l’utérus.
Le face à face des jeunes qui s’embrassent,
Et qui se cherchent l’un l’autre.
Le face à face de deux personnes âgées,
Qui regardent le chemin parcouru.
Que de face à face dans une vie.
Des bons et des moins bons.
Ils permettent de vivre
Et de se dire qu’ensemble on est bien.
N’oublions pas le face à face de la vie et de la mort.
C’est un combat journalier,
Mené par les médecins et spécialistes ;
Ils savent qu’ils n’auront pas le dernier mot,
Mais ils luteront jusqu’au bout.
Pour la vraie Vie,
Celle qui n’aura pas de fin
Et que Dieu te propose
Si tu acceptes sa proposition.
Ignoble cet iceberg qui barre la route de mon bateau. L’idéal, pour moi, c’est que le capitaine l’évite en faisant demi-tour.
Magnifique cet iceberg tout blanc, idéal pour les photos. Ignoble, la fonte des neiges causée par les activités de hommes.
Ignobles, ceux qui profitent de la fonte des neiges et de la disparition des icebergs, pour faciliter leur idéal de vie.
Coucou sevy, je te souhaite un très bon dimanche gros bisous Caty
Bonsoir Sévy Laura est bien coquine merci pour cette suite je met en ligne passe une bonne soirée bisous
Et c’est une réussite en tout, Sverine ! L’un, le suivant et l’autre défi sont réussis haut la main ! Bravo et bonne soirée de ce dimanche ! Bisous♥
Bravo je n’avais pas vu ce billet qui continue le suspens .
Bonne journée
Bisous
Bien mystérieuse cette Laura…
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