Avous de continuer au mois de mai 2017
Avec l’ongle du pouce, je gratte la croûte du fauteuil club dans lequel je suis confortablement installé.
Avous de continuer au mois de mai 2017
Je vous propose le début, à vous de poursuivre par une phrase ou plus, selon votre inspiration, selon votre temps, selon votre envie.
J’ai pris ce début dans Versus de Luca Tahtieazym. Je vous en parle d’ici quelque temps.
Allez, à vos claviers ! Avous de continuer au mois de mai 2017, c’est parti !
Avec l’ongle du pouce, je gratte la croûte du fauteuil club dans lequel je suis confortablement installé.
Vos productions :
- Une sale manie que j’ai depuis que je joue à la loterie, mon pouce gratte, chez moi, ailleurs, incontrôlable, et toc me voilà beau avec ce tic automatique…comment m’en défaire… ?
- Un tic avec l’ongle de mon pouce?
En regardant de plus près je m’aperçois qu’il ne s’agit pas de mon pouce ni d’un ongle. Effaré je vois une patte velue qui , frénétiquement, gratte avec ses griffes, le vieux cuire du fauteuil d’où je viens de me réveiller. Une tique énorme est plantée la tête la première dans mon autre patte endolorie… - Viendra-t-elle ? Je respire profondément, regarde ma montre, encore, épie la porte du coin de l’œil. Je repense à tous ces instants partagés, ici même, dans ce décor aux douces chaleurs d’une intimité complice. A ces rendez-vous manqués aussi. Viendra-t-elle ? Chaque minute me rend de plus en plus nerveux. Je m’efforce de paraître serein et confiant, seul mon pouce continue de gratter nerveusement. J’attends.
-
Mais qu’y a-t-il sous cette croûte de crasse ? Du vrai cuir ou du simili-cuir …!
- Pierre ou cuir, un fauteuil permet de se gratter là où la peau fait des siennes.
- Fauteuil rude en pierre. Suffira-t-il de le gratter pour le rendre plus souple ? De toute façon, ce ne sera jamais un fauteuil en cuir.
- Et c’est là que me vient soudain à l’esprit une rengaine publicitaire qui ne va plus me quitter de la journée : gratte, gratte, grattounette !
- Et gratte, gratte sur ta—
mandoline:)
Et oui ce serait plus mélodieux
que gratter sur un fauteuil rugueux
Et canta, canta de ta voix câline
Tu peux gratter tant que tu veux
Tu peux chanter si tu le peux
Voyons voyons gratter
Tu vas l’user ce pouce
Avec frénésie ….
l’air d’un toc
@ vouloir gagner aux morpions
où aux 12 coups de midi
Ces publicités rendent gaga
J’ai écrit n’importe quoi
Pardon je ne suis qu’une bafouilleuse
Face à ton talent :)! - Le monsieur d’à côté, lui sur une simple chaise, me regarde d’un oeil furibard ! Eh oui, j’ai de la chance d’être bien installée, dans un des deux fauteuils de la salle d’attente, alors je pourrais bien me tenir quand même ! Le docteur a du retard, si j’en crois les gens qui sont là, j’en ai pour une heure à attendre. Alors, je fais un sourire d’excuse au monsieur d’à côté qui, lui passera avant moi, et je sors mon livre dans lequel je me plonge.
-
Mais mon pouce suit sa propre idée et continue de s’agiter sur la page cette fois ci. les mots semblent l’intéresser comme s’il voulait se les approprier . Censeur ? serait il devenu maître à penser ?
- Voilà que je me ramasse avec une gomme à mâcher, qui s’étire et s’étire … je me lève, honteuse, elle laisse le fauteuil mais, colle à mon pouce et à mes vêtements. Je quitte les lieux, en quête d’une fontaine mais, hélas, je rencontre mon ancien directeur qui sans me laisser le temps de réagir, me donne la main.
Une sale manie que j’ai depuis que je joue à la loterie, mon pouce gratte, chez moi, ailleurs, incontrôlable, et toc me voilà beau avec ce tic automatique…comment m’en défaire… ?
(en poursuivant l’idée de Jill)
Un tic avec l’ongle de mon pouce?
En regardant de plus près je m’aperçois qu’il ne s’agit pas de mon pouce ni d’un ongle. Effaré je vois une patte velue qui , frénétiquement, gratte avec ses griffes, le vieux cuire du fauteuil d’où je viens de me réveiller. Une tique énorme est plantée la tête la première dans mon autre patte endolorie…
Viendra-t-elle ? Je respire profondément, regarde ma montre, encore, épie la porte du coin de l’œil. Je repense à tous ces instants partagés, ici même, dans ce décor aux douces chaleurs d’une intimité complice. A ces rendez-vous manqués aussi. Viendra-t-elle ? Chaque minute me rend de plus en plus nerveux. Je m’efforce de paraître serein et confiant, seul mon pouce continue de gratter nerveusement. J’attends.
Mais qu’y a-t-il sous cette croûte de crasse ? Du vrai cuir ou du simili-cuir …!
Fauteuil rude en pierre. Suffira-t-il de le gratter pour le rendre plus souple ? De toute façon, ce ne sera jamais un fauteuil en cuir
Pierre ou cuir, un fauteuil permet de se gratter là où la peau fait des siennes.
Et c’est là que me vient soudain à l’esprit une rengaine publicitaire qui ne va plus me quitter de la journée : gratte, gratte, grattounette !
avec le petit nhérisson ? 😀
Et gratte, gratte sur ta—
mandoline:)
Et oui ce serait plus mélodieux
que gratter sur un fauteuil rugueux
Et canta, canta de ta voix câline
Tu peux gratter tant que tu veux
Tu peux chanter si tu le peux
Voyons voyons gratter
Tu vas l’user ce pouce
Avec frénésie ….
l’air d’un toc
@ vouloir gagner aux morpions
où aux 12 coups de midi
Ces publicités rendent gaga
J’ai écrit n’importe quoi
Pardon je ne suis qu’une bafouilleuse
Face à ton talent :)!
….
Bonne journée
Mais continue, moi, j’adore !
Le monsieur d’à côté, lui sur une simple chaise, me regarde d’un oeil furibard ! Eh oui, j’ai de la chance d’être bien installée, dans un des deux fauteuils de la salle d’attente, alors je pourrais bien me tenir quand même ! Le docteur a du retard, si j’en crois les gens qui sont là, j’en ai pour une heure à attendre. Alors, je fais un sourire d’excuse au monsieur d’à côté qui, lui passera avant moi, et je sors mon livre dans lequel je me plonge.
Mais mon pouce suit sa propre idée et continue de s’agiter sur la page cette fois ci. les mots semblent l’intéresser comme s’il voulait se les approprier . Censeur ? serait il devenu maître à penser ?
Voilà que je me ramasse avec une gomme à mâcher, qui s’étire et s’étire … je me lève, honteuse, elle laisse le fauteuil mais, colle à mon pouce et à mes vêtements. Je quitte les lieux, en quête d’une fontaine mais, hélas, je rencontre mon ancien directeur qui sans me laiiser le temps de réagir, me donne la main.
… lis : laisser, bien entendu …