J’ai rêvé qu’on pouvait tuer
Résumé de J’ai rêvé qu’on pouvait tuer :
Sarah Dubois est une jeune mère célibataire qui voit sa vie bouleversée par plusieurs épreuves.
Quand une série de meurtres visant de jeunes enfants survient dans la région, elle s’inquiète pour les siens, comme beaucoup de familles.
Elle aurait pu considérer ces événements comme de simples faits divers, ne pas se sentir autant concernée et ne pas leur accorder d’importance.
Elle aurait pu oui, si elle n’en avait pas rêvé la nuit…
Mon avis :
Une histoire qui prend aux tripes dès le début. D’abord deux jeunes enfants dans une cave, on ne comprend pas tout de suite le rapport avec le reste. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Puis l’assassinat d’enfant : je crois qu’il n’y a rien de pire, comme me disait mon mari quand il était pompier volontaire. Le pire est d’arriver sur une intervention qui touche un enfant. Alors des meurtres.
Très vite, on se retrouve avec deux suspects, du moins pour ma part en tant que lectrice. Sarah qui rêve de ces cauchemars, rêve-t-elle vraiment, ou la folle qui déambule dans le quartier ? Pour les deux, cela m’a paru bien trop évident dès le début. Mais l’auteure prend un malin plaisir à nous faire douter tout au long du récit. Parfois mon cœur a balancé pour l’une ou pour l’autre. Si je n’ai ressenti aucun sentiment pour la folle, qui pourtant a des circonstances atténuantes, mon cœur n’a cessé de battre pour cette mère qui élève seule ses trois enfants. La vie ne lui fait pas de cadeau. L’auteure non plus.
Et pour bien nous brouiller, un autre suspect vient nous mettre encore plus le doute. Et si c’était lui finalement ?
Alors, jusqu’au bout du récit, on cherche, on pense, on doute, sans être sûr de rien. Je dois même dire que les dernières lignes m’ont laissée un goût amer, n’étant pas vraiment certaine avoir bien compris le fin mot de l’histoire.
J’ai vraiment passé un bon moment de lecture entre mes doutes, mes recherches de la vérité et mes larmes devant les événements qui accablent cette pauvre mère à l’en rendre presque folle.
