Le monde des fous est infini
Résumé de Le monde des fous est infini :
Pourquoi Poli, un Policier Bouches-Villois, entré très jeune dans cette institution, avec de grandes convictions et de fortes motivations, a-t-il démissionné au bout de 18 ans de bons et loyaux services ?
Comment a-t-il pu être aussi déçu de la Police nationale et de la société civile ? Pourquoi décidera-t-il de commettre l’irréparable en entraînant sa femme Ornella dans le braquage de la Bourges-Bank à Gones-Ville ?
L’écriture de nouvelles l’a sûrement mené à découvrir l’impasse de vie dans laquelle il s’enfermait. Ses allers-retours entre l’humour et le tragique, le bien et le mal, l’ont manifestement conduit insidieusement dans la folie. Ses histoires vécues dénonçant l’ingratitude, l’irrationalité et l’absurdité de son métier de flic, ont finalisé son esprit de rébellion, et ont causé son passage à l’acte.
Accusera-t-il le coup face au comportement déjanté de son épouse Ornella ?
Eux qui rêvaient d’un cadre de vie rassurant, leurs pérégrinations les embarqueront dans le monde des fous… et celui-ci, se révélera bel et bien infini.
Mon avis :
Voici un OLNI comme il y a longtemps que je n’en ai pas lu. Je suis d’abord bien entré dans le début de l’histoire avec ce braquage plus que loufoque qui met en scène un couple aussi bizarre que surprenant. Rien ne se passe comme dans un vrai braquage, si ce n’est qu’ils repartent avec un sacré magot.
Lorsqu’ils sont en fuite, le roman prend un tout autre aspect puisque la femme lit les nouvelles écrites par son homme. C’est là que j’ai eu un peu plus de mal, car j’ai loupé le mot « nouvelles », je pensais lire des bouts de vies qui se suivent. C’est en lisant un commentaire sur ma lecture en court que j’ai réalisé. De là, je me suis sentie plus à l’aise. Ces nouvelles sont assez hallucinantes, si on arrive à se mettre dans la tête qu’elles relatent des histoires vraies. Pour ma part, j’avoue avoir un peu de mal, mais je ne tiens pas à remettre en cause la parole de l’auteur.
Sur la fin, on en revient à notre couple du départ. Je ne vous en dévoile pas plus sur le dénouement de leur fuite. Quelques sueurs froides, des « ouf », des yeux qui s’écarquillent à la lecture… L’auteur joue avec nos nerfs jusqu’au bout. Je le déteste d’ailleurs pour la fin qu’il a choisie.