Défi 172 : n’entendez-vous pas le vent ?
Défi 172 : écrire sur le thème : n’entendez-vous pas le vent, un défi proposé toutes les semaines par Evy.
Vous avez raté le début, alors cliquez ici
Dernier épisode
Défi 172 : n’entendez-vous pas le vent ?
Il m’invite à m’asseoir sur un banc, décidément, cela commence à devenir une habitude.
– N’entendez-vous pas le vent qui balaie notre belle mer ?
Si jusque-là, j’ai réussi à garder mon calme, je crois que je ne vais pas tarder à le perdre. Je sais que c’est lui qui pose les questions, mais ma patience a des limites.
– Vous comptez me gâcher mes vacances ? Vraiment, vous n’avez que ça à faire, pas d’enquête à mener ? Vous vous ennuyez à ce point là ?
Ma colère monte mais cela ne parait pas le troubler. Il poursuit sans tenir compte de ce que je dis.
– N’entendez-vous pas le vent qui monte, la tempête qui s’annonce ?
J’en ai assez entendu, il y a du vent dans les voiles. Je me lève d’un bond, prête à reprendre le cours normal de mes vacances d’été. Une main ferme m’attrape le bras et m’oblige à reposer mon derrière sur le banc. Le lieutenant me montre son plus joli sourire avant de reprendre.
– Je vous prie de m’excuser, et si vous me connaissez bien, vous devez savoir que cela ne m’arrive pas souvent. Nous venons d’arrêter un tueur en série que nous traquons depuis le début de l’été. Il s’en prend aux femmes qui circulent à vélo et entament un long processus de manipulation de leur cerveau. Mes deux questions sur le vent me permettait de savoir s’il vous a approchée ou non. Dans l’affirmatif, il vous aurait fallu contacter un psy de toute urgence, même si le fou furieux est derrière les barreaux. Vous ne paraissez pas avoir été touchée même si votre trajet d’hier était sur son terrain de chasse. Je ne vous ennuierai plus, vous pouvez poursuivre vos vacances l’esprit tranquille.
Il est gentil, lui ! Je me permets toutefois une question qui me turlupine depuis notre rencontre sur la plage.
– Comment est-ce possible de vous voir en chair et en os alors que vous êtes un personnage de mes romans policiers préférés ?
– Manipulation ? Allez savoir…
Fin
Je tiens à remercier Pierre-Alain Mageau qui m’a permis de faire apparaitre son personnage principal dans mes défis. Si vous passez à La Rochelle, n’hésitez pas à lui rendre visite sur le Vieux Port ! Autrement, si vous voulez tester ses romans policiers, rendez-vous sur son site.
J’espère avoir été fidèle au personnage de Joubert que je vais bien vite aller retrouver !
Joli fin Séverine… et si ….. !
Bises et bon début de semaine
Arf. M’attendais pas à celle là Chouette histoire. Merci Sév
Bravo superbe histoire Séverine , je vais me méfier maintenant on ne sait jamais , il existe peut – être d’autres manipulateurs de cerveaux traquant les femmes à vélo …..
Bisous
Belle fin pour ton histoire tu sais c’est pour toi que je combine les défis pour que tu fasse une histoire pour le mois tu à beaucoup d’imagination ma Sévy c’est en ligne merci pour ta fidélité bonne journée à toi bisous
J’entends souvent le vent la nuit lorsqu’il souffle dans mes volets entre-ouvert… Je vais me méfier maintenant – il ne faudrait pas qu’il finisse de neutraliser mes vieux neurones !!!! bravo Séverine pour cette fin surprenante.
Oh ! Super, Séverine ! J’♥ beaucoup cette finale ! Bravo et bonne soirée ! Amitiés♥
Les photos chez moi y sont ce matin , curieux non ? et me^me que mon film fonctionne aussi
Bises
Bonne journée
Bravo pour ton texte
N’entendez-vous pas le vent
Vent du Sahara
Le sable te colle au bras ;
Il nous vient d’Afrique
Souffle atypique.
Vent du nord
Qui secoue les cotes d’Armor.
Vent du midi
Laissant les vacanciers abasourdis.
Vent venu d’ailleurs,
De nombreux pays, les ambassadeurs.
Vent qui soulève les vagues
Et atterrit au beau milieu d’un terrain vague.
Vent qui rafraîchie et apaise
Durant la canicule il adoucit la fournaise.
Le vent, tu ne sais jamais où il va ;
Peut-être réveiller les habitants de Bratislava,
Ou rafraichir ceux qui souffrent de la canicule,
Encerclés par des forêts qui brulent,
Et qui attisent les flammes en furie
Dévorant tous les abris.
Vent d’ouragan qui ravage les îles
Rasant toutes les villes,
Semant la mort sur son passage
Refusant aux avions de secours l’atterrissage,
Sur des pistes ravagées
Et des aéroports endommagés.
Ne cherche pas à l’affronter,
Tu n’en seras que balloté.
Tu ne sais d’où vient
Cet être aérien
Qui va où il veut
Bousculant même un ciel bleu.
Écoute son chant qui berce la nature,
Traversant toute architecture.
De l’est ou de l’ouest, du sud au nord,
Il peut chanter comme un ténor,
L’hiver il transporte des vents glacials,
Qui n’apportent rien de convivial.
Fenêtres et portes fermées, il se faufile dans la demeure
Le jour, la nuit, quelle que soit l’heure
Ne respectant pas les économies d’énergie recherchée,
Et les actions ébauchées.
Brise du soir
Qui se glisse doucement dans ta chambre
Pour bercer tes oreilles endormies
Loin des frayeurs de tsunami.
A ton oreille doucement
En respectant ton environnement
Elle te lance un appel imperceptible
Tout juste audible
Que seul ton cœur peut entendre,
Et du profond de ton être, comprendre.
Ouvre les oreilles de ton cœur,
De ta vie, soit acteur.
Laisse-toi bercer par ce chant mélodieux,
Que seul peut t’apporter ton Dieu.
(30/07/2018)