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Défi 109 : petit tour par mon village natal

Défi 109

Défi 109 : petit tour par mon village natal

Défi 109 : écrire sur le thème : notre village natal, un défi proposé toutes les semaines par Evy.

Un petit retour dans le passé.

Si vous avez raté le début, c’est ici

Défi 109 : petit tour par mon village natal

Bien avant tout, il faut que je vous plante un peu le décor pour que vous compreniez bien. Un petit détour par mon village natal est nécessaire. Coincé sur la route volcanique du Puy de Dôme, ce qui me valut bon nombre de cauchemars à cette période-là, ce petit village avait tout pour y passer un bon séjour. Une grande place accueillait autant les voitures que les jeux des enfants qui y passaient du temps en toute innocence (enfin, je crois !). Au-dessus, trônait fièrement une école où j’ai gagné mon tout premier (et unique) concours de chant. J’avais six ans. En remontant la rue qui longeait ce parking, on arrivait à un superbe lavoir dans lequel on aimait y plonger nos mains. Juste avant d’y arriver, sur la gauche, un mini terrain vague accueillait quelques mamies qui aimaient s’y retrouver pour y discuter. Parmi elle, il y avait ma voisine, une mémé bien charmante qui se plaisait à nous offrir le café. A l’opposé de ma rue, et donc du parking, se regroupaient les différents commerçants autour de l’église.

Que de bons souvenirs dans cette petite bourgade, pas vraiment natale, je dois vous l’avouer. Arrivée là à six ans, j’ai appris à mes neufs ans que nous devions déménager, une énième fois. J’en étais à ma troisième école et je m’y sentais bien avec une super copine que je devais quitter en chemin. Mes larmes ont beaucoup coulé en ce dernier jour de classe, pas de l’année, mais dans la ville où j’étais scolarisée.

Inconsolable j’étais.

Premier (et unique) concours de chant, premier (mais pas unique) départ douloureux pour d’autres lieux…

A suivre.

 

Photo du lavoir prise sur le blog Puy de Dôme 63

 

La production de l’Hirondelle 1 :

Pas de village natal pour moi.
Pas de décor à planter ;
Aucun souvenir de ces temps lointains,
Bercés par la seconde guerre mondiale.

Un quartier de ville,
Cela m’a suffit
Pour ouvrir les yeux,
Et dire à mes parents, coucou, je suis là.

Aucun souvenir de cette période trop brève,
Aucune histoire ne m’a été racontée,
Sur ces premiers jours d’une nouvelle vie,
Dans un quartier vite délaissé.

La ville fut mon domaine,
En dehors de quelques escapades à la campagne.
Je suis un citadin trop longtemps nomade,
Qui quittait les villes à peine implanté.

Aujourd’hui, mes pas se sont arrêtés,
Dans l’attente de l’éternité.
Toujours un coin de ville,
Bien éloigné de mon quartier natal.

La production de l’Hirondelle 2 :

Aucun enfant n’a suivi mon itinéraire.
Mariés, ils se sont vite implantés,
En grande ville ou en campagne,
Fatigués des kilomètres de leur enfance.

Vadrouiller de ville en ville,
Quitter même son pays et tout abandonner,
C’est une vie qu’ils se sont refusés.
Ce n’est pas moi qui les contredirai.

La mondialisation a ses limites ;
La famille devrait être prioritaire ;
Les entreprises n’ont pas les mêmes valeurs,
A nous de leur expliquer.

17 réflexions au sujet de « Défi 109 : petit tour par mon village natal »

  1. J’avais à peu près le même âge lorsque nous avons quitté mon village natale. C’était un gros bourg au pied de la montagne. J’y ai laissé avec déchirement mes amis, ma maisonnette et même ma 1ère poupée de chiffon. J’ai aussi vécu ça avec chagrin..

  2. Je te comprends, il y a des familles au moult déménagements, c’est parfois un crève coeur pour l’enfant, snif… 😉

  3. Pas facile enfant de devoir quitter des lieux où l’on se sent bien.
    Heureuse d’avoir quitté FOURQUEUX pour la Bretagne puisque mes parents étaient muté sur LANNION dans l’année scolaire 1961/1962, j’y ai vécu les meilleures années de ma jeunesse. Par contre, ce fut le drame de quitter cette Bretagne si accueillante, en 1967, pour réintégrer la maison de FOURQUEUX…. Que de cauchemars !
    Bises et bon dimanche.

  4. Ah pas facile quand on est enfant de devoir déménager tous les trois ans! En tout cas, ce village a l’air d’avoir beaucoup de charme!

  5. Ce n’est pas tout à fait ton village natal puisque tu es née dans une grande ville de l’ouest, mais c’est sans doute celui qui t’aura marquée le plus avec celui du Cameroun.

    1. C’est bien ce que j’ai précisé : “Que de bons souvenirs dans cette petite bourgade, pas vraiment natale, je dois vous l’avouer.”

  6. le nom du journaliste qui a écrit la chronique a été tronqué, c’est une anomalie informatique !

    1. C’est réparé !

  7. Ouf ! Difficile, ce doit être, en effet, de laisser ses ami(e)s, l’école et ce, à plusieurs reprises. Je n’ai pas, moi, cette expérience déchirante. Même à mon âge, je retrouve encore mon village natal et ses alentours. Chanceuse que je suis !!! Bonne poursuite de ce dimanche Séverine ! Amitiés♥

  8. Oui pas facile de changer de lieux de résidence aussi souvent quand on est enfant .
    Bon dimanche
    Bisous

  9. Tes mots me rappellent celui du plus jeune de mes fils quand nous avons quitté notre maison pour un ailleurs… S’il avait pu il serait resté seul.

    J’aime beaucoup la description que tu nous en fais et particulièrement j’aime beaucoup ce lavoir. Il est certainement très ancien et très beau.

    Bon dimanche

    EvaJoe

  10. Bonjour Sévy j’aime beaucoup ce lavoir c’est pas facile de changer de lieux quand on est enfant avec de bons souvenirs dans cette petite bourgade belle participation passe une douce journée bisous je met en ligne

  11. De beaux et douloureux souvenirs dans ce charmant village de ton enfance.
    Bises Sévy

  12. Je te comprends Sevy … pour ma part je n’ai jamais quitté ma campagne et je la chéris … Quel désarroi ces déménagements successifs pour toi qui parle si bien de ce village si vivant dans ton coeur !!
    Bisous et belle semaine par chez toi !
    Nicole

  13. Pas de village natal pour moi.
    Pas de décor à planter ;
    Aucun souvenir de ces temps lointains,
    Bercés par la seconde guerre mondiale.

    Un quartier de ville,
    Cela m’a suffit
    Pour ouvrir les yeux,
    Et dire à mes parents, coucou, je suis là.

    Aucun souvenir de cette période trop brève,
    Aucune histoire ne m’a été racontée,
    Sur ces premiers jours d’une nouvelle vie,
    Dans un quartier vite délaissé.

    La ville fut mon domaine,
    En dehors de quelques escapades à la campagne.
    Je suis un citadin trop longtemps nomade,
    Qui quittait les villes à peine implanté.

    Aujourd’hui, mes pas se sont arrêtés,
    Dans l’attente de l’éternité.
    Toujours un coin de ville,
    Bien éloigné de mon quartier natal.

  14. Aucun enfant n’a suivi mon itinéraire.
    Mariés, ils se sont vite implantés,
    En grande ville ou en campagne,
    Fatigués des kilomètres de leur enfance.

    Vadrouiller de ville en ville,
    Quitter même son pays et tout abandonner,
    C’est une vie qu’ils se sont refusés.
    Ce n’est pas moi qui les contredirai.

    La mondialisation a ses limites ;
    La famille devrait être prioritaire ;
    Les entreprises n’ont pas les mêmes valeurs,
    A nous de leur expliquer.

  15. Bonjour Séverine.Agréable moment de lecture de ton petit tour au village natal, souvenirs narrés avec une émouvante vivacité. Bravo à toi et aussi à l’Hirondelle. Gros bisous.

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