Défi 97 : le reflet du miroir
Défi 97 : écrire sur le thème : le reflet du miroir,
un défi proposé toutes les semaines par Evy.
Pour changer, j’ai opté pour une histoire que vous suivrez au fils des prochains défis.
Défi 97 : le reflet du miroir (1er épisode)
6h30, la radio se met en route comme tous les matins. Les yeux encore lourds d’un sommeil qui est loin de m’être suffisant, je quitte la douce chaleur de mon lit, passe un gilet pour affronter la fraîcheur du petit matin. Le poêle a dû encore s’éteindre pendant la nuit. Tel un zombi, je m’engage dans l’escalier en faisant attention de ne pas chuter dans la descente. Pas incertains, esprit encore dans la brume, peu alerte, j’entends quand même mon homme râler, comme chaque matin “tu ne peux pas allumer la lumière !”. Eh bien non, je ne peux pas ! La lumière électrique m’agresse les yeux au réveil, alors je repousse au maximum l’allumage de cette ampoule qui m’obligera à me réveiller pour de bon.
Cuisine : pas le choix, je ne peux plus agir dans le noir. Le petit bandeau lumineux au-dessus de l’évier permet une transition tout en douceur. L’eau se met à bouillir, la tasse reçoit la boule chargée de thé, le petit pain se décongèle doucement afin d’accueillir et de faire fondre la cuillère de miel qui viendra s’y coucher.
Prête à commencer une nouvelle journée, je m’installe devant l’écran, le pain à la main (je sais, ce n’est pas bien), et tout en dégustant embaumée par les vapeurs du thé au lait, je lis les quelques mails qui ont envahi ma boite pendant la nuit. Vous avez remarqué ? On a beau la vider avant de se coucher, c’est peine perdue, la voilà toute aussi pleine (voire pire) dès que le jour se lève (enfin, façon de parler, il fait encore nuit !). Quelques lectures chez les copines de blogs, quelques pubs complètement inutiles, quelques premiers commentaires qui arrivent chez moi… Un début de matinée banal mais qui défile toujours aussi vite.
L’heure tourne. Il faut se bouger. Je reprends l’ascension de l’escalier.
Homme et enfants sont déjà partis. A moi la salle de bain ! Je peux, en effet, profiter de la pièce sans être dérangée. Douche bien chaude. Eh oui, je suis toujours gelée, alors, il faut bien que je prenne soin de ne pas prendre froid. Me voilà revigorée et prête à m’habiller. Dernière étape avant de m’occuper de la maison. Je me plante devant le miroir afin de me coiffer. Mais là, vous me croirez ou pas… Le reflet du miroir ne me fait pas voir ce que je devrais. C’est à dire moi. Ce que je vois…. suite
La production du Chaton pour le défi 97 :
Je garde en mémoire
Ce grand miroir
Posé sur la cheminée de ce manoir
A mon grand désespoir.
C’était de ma grand-mère, la demeure,
Souvent j’en avais la primeur.
Il me paraissait énorme
Là haut sur sa plateforme.
C’était un miroir de sorcière,
Au dessus de la crémaillère.
Si tu le casses par erreur,
10 ans de malheur,
M’a dit un jour ma grand-mère
Qui n’était pas une commère.
Ce miroir, je l’ai hérité,
Il ne fallait pas l’ébruiter.
Je l’ai caché dans ma chambre,
Car devant lui je tremble.
Tapis au fond du tiroir,
Bien celé ce miroir.
Enfourné dans un carton,
Entouré de coton.
Si je le sors, il me fait peur,
Car je songe aux années de malheur.
Je ne veux pas y voir mon image,
Qui pour moi, serait un mirage.
———————————————————–
Mon petit bonhomme
Tu étais haut comme trois pommes,
Assis devant le grand miroir
Au fond du couloir ?
Devant-toi un autre enfant
Comme toi, pas grand.
Face à face deux acteurs.
Lui, te faisait peur,
Etait-il ton sosie,
Juste un peu grossi ?
Tu lui faisais des grimaces,
Quelle audace !
Il te recopiait
Comme s’il était ton allier.
Tu tirais la langue,
Recouverte de mangues.
Il en faisait autant,
Un vrai charlatan.
Pourquoi te caches-tu derrière ce miroir ?
Tu criais de désespoir.
Maman ! Maman !
Tu pleurais abondamment.
Tu étais affolé.
J’accourais pour te consoler.
Doucement je t’embrasse ;
Et essuyant tes larmes, je te dis :
Qui a commencé à faire des grimaces,
Assis devant la glace ?
Ce que je vois…. ??? On se demande à présent !!! Eh oui le réveil et ses début peu glorieux, sourire…
Une belle mise en bouche Séverine, et que vois-tu dans le miroir ??????
Bises et bon dimanche
http://zazarambette.fr
Quel histoire que vois tu alors dans ton miroir ??? impaciente de lire la suite merci pour ta participation bonne journée bisous
Oh beau début de journée ! J’attends la suite devant le miroir…
Bises
Béa kimcat
Mon petit bonhomme
Tu étais haut comme trois pommes,
Assis devant le grand miroir
Au fond du couloir ?
Devant-toi un autre enfant
Comme toi, pas grand.
Face à face deux acteurs.
Lui, te faisait peur,
Etait-il ton sosie,
Juste un peu grossi ?
Tu lui faisais des grimaces,
Quelle audace !
Il te recopiait
Comme s’il était ton allier.
Tu tirais la langue,
Recouverte de mangues.
Il en faisait autant,
Un vrai charlatan.
Pourquoi te caches-tu derrière ce miroir ?
Tu criais de désespoir.
Maman ! Maman !
Tu pleurais abondamment.
Tu étais affolé.
J’accourais pour te consoler.
Doucement je t’embrasse ;
Et essuyant tes larmes, je te dis :
Qui a commencé à faire des grimaces,
Assis devant la glace ?
Je garde en mémoire
Ce grand miroir
Posé sur la cheminée de ce manoir
A mon grand désespoir.
C’était de ma grand-mère, la demeure,
Souvent j’en avais la primeur.
Il me paraissait énorme
Là haut sur sa plateforme.
C’était un miroir de sorcière,
Au dessus de la crémaillère.
Si tu le casses par erreur,
10 ans de malheur,
M’a dit un jour ma grand-mère
Qui n’était pas une commère.
Ce miroir, je l’ai hérité,
Il ne fallait pas l’ébruiter.
Je l’ai caché dans ma chambre,
Car devant lui je tremble.
Tapis au fond du tiroir,
Bien celé ce miroir.
Enfourné dans un carton,
Entouré de coton.
Si je le sors, il me fait peur,
Car je songe aux années de malheur.
Je ne veux pas y voir mon image,
Qui pour moi, serait un mirage.
Ah ! Ce que tu vois !!! … bien hâte de lire la suite, Séverine ! J’adore ! Oui, la boîte aux mails, inutile d’essayer d’en prendre le dessus, foi de moi … peine perdue … bonne fin de soirée ! Amitiés♥
Superbe nouvelle, Séverine et nous avons le plaisir en plus de retrouver ton personnage par la suite. Gros bisous.
Un bel écrit Séverine…bravo ! bisous
Je ne sais combien il y aura d’épisodes, mais la journée est loin d’être finie. Avec la promenade du chien , la préparation du repas de midi, re-promenade du chien, thé… C’est le début du nouveau roman ?
Tu nous frustre sacrément là et bien évidemment je suis impatiente de savoir la suite d’autant que ton démarrage du matin ressemble assez au mien lol! jolie narration en tout cas. chloé
Original cette idée ! Et un texte à suivre au gré des défis d’Evy, très captivant !
[…] Si vous avez raté le 1er épisode, c’est par là. […]
Et alors disait la chanson, de Henri Salvador ?
A suivre !
[…] Si vous avez raté le 1er épisode, c’est par là. […]