Atelier écriture 14 : Je ne veux pas dormir dans le noir !
Les ateliers d’écriture de Ghislaine.
Consigne de la semaine : je vous demande de faire un texte avec le plus de mots en oir
Atelier écriture 14 : Je ne veux pas dormir dans le noir !
Je ne veux pas dormir dans le noir,
Dans ma chambre ou au dortoir.
Je crains que sortent du miroir
Des âmes qui viennent du Purgatoire,
Des monstres aux pieds noirs,
Des squelettes qui feraient la foire,
des fantômes qui hanteraient le couloir…
Non, ne me laisse pas dans le noir,
Entends mon cri de désespoir,
Halloween c’est ce soir.
Les araignées vont me prendre comme défouloir,
Les sorcières vont me mettre dans leur hachoir,
Les citrouilles vont remplacer les bougeoirs,
Les maisons devenir manoirs
Pour accueillir les horreurs d’un soir.
Pas pour moi la Halloween War !
Je n’irai pas non plus sur le trottoir,
Réclamer bonbons et autres amusoirs*.
Dans le noir, je ne peux me mouvoir,
Laissez-moi la lumière que je puisse voir !
* Petite précision : je sais que amusoir n’est pas français mais c’est le nom d’un magasin de jouets alors, pour la rime, je l’ai adopté !
La production de Pestoune
Mais que fait ce tamanoir noir dans le parloir perché sur un agenouilloir ? Se prend-il pour un blasphématoire ? C’est très aléatoire.
Qu’il aille se mouvoir dans une mangeoire, mettre le foutoir dans l’abreuvoir, je veux bien. Mais qu’il se prenne pour un pied-noir du haut
de son perchoir, non !
Il faut toute raison garder. Tamanoir, si tu ne retournes pas sur ton territoire, tu finiras sous l’épilatoire ou dans la rôtissoire.
Et c’est une fin de non-recevoir.
La production de l ‘Hirondelle :
Bonsoir !
Le bras sur l’accoudoir,
Écoutant une chanson à boire,
Au milieu de mon boudoir,
Acheté avec quelques déboires,
A la main un claquoir,
J’attendais mon ami Grégoire,
Pour une balade le long du Loir
Avant que ne tombe le soir.
Édouard,
Serré la mâchoire,
A la main un mouchoir
Ayant abandonné son laboratoire
Et son saloir,
Devait rencontrer près de la Loire,
Juste à coté d’un square,
Sans laisser de pourboire
Son ami Beauvoir.
Evrard se croyait au purgatoire
Près d’un manoir,
A proximité du réfectoire,
Ayant quitté son perchoir,
Et assis sur le bord du trottoir,
Empli de désespoir,
Refusant même de boire,
La lie du ciboire,
Mais surveillait la lumière du couloir.
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Chercher dans le noir
Une serviette sur l’accoudoir
C’est se transformer en loir,
Perdu au fond du couloir.
Pourquoi allumer un bougeoir,
Pour se promener dans le manoir,
Quand les sorcières font la foire
Avec à la main un hachoir.
Marcher le long de la Loire
Ou pagayer sur le Loir,
Si ce n’est le soir.
Il faut bien se mouvoir !
Un Ricard avec de l’eau, il faut boire
Vous ne risquez aucun déboire.
Les oiseaux ont des perchoirs,
Les buveurs donnent des pourboires.
C’est joli le terme amusoirs pour un magasin de jouets ou de farce et attrapes ! Ah le noir total pour certains, un supplice, alors la nuit d’Halloween en prime, bonsoir, euh bonjour les cauchemars !
Amusoir, ben moi il me plait ton mot, il devrait exister et je suis fan des mots inventées quand ils veulent dire quelque chose et le tien me va ! j’adopte lol
Merci Séverine pour ces oir bien placés en faisant coup couple en cette periode qui arrive !Halloween
Bisous et merci c’est parfait
Mais que fait ce tamanoir noir dans le parloir perché sur un agenouilloir ? Se prend-il pour un blasphématoire ? C’est très aléatoire.
Qu’il aille se mouvoir dans une mangeoire, mettre le foutoir dans l’abreuvoir, je veux bien. Mais qu’il se prenne pour un pied-noir du haut
de son perchoir, non !
Il faut toute raison garder. Tamanoir, si tu ne retournes pas sur ton territoire, tu finiras sous l’épilatoire ou dans la rôtissoire.
Et c’est une fin de non-recevoir.
Merci Pestoune, tu m’as bien fait rire !
Bonsoir !
Le bras sur l’accoudoir,
Ecoutant une chanson à boire,
Au milieu de mon boudoir,
Acheté avec quelques déboires,
A la main un claquoir,
J’attendais mon ami Grégoire,
Pour une balade le long du Loir
Avant que ne tombe le soir.
Edouard,
Serré la mâchoire,
A la main un mouchoir
Ayant abandonné son laboratoire
Et son saloir,
Devait rencontrer près de la Loire,
Juste à coté d’un square,
Sans laisser de pourboire
Son ami Beauvoir.
Evrard se croyait au purgatoire
Près d’un manoir,
A proximité du réfectoire,
Ayant quitté son perchoir,
Et assis sur le bord du trottoir,
Empli de désespoir,
Refusant même de boire,
La lie du ciboire,
Mais surveillait la lumière du couloir.
Chercher dans le noir
Une serviette sur l’accoudoir
C’est se transformer en loir,
Perdu au fond du couloir.
Pourquoi allumer un bougeoir,
Pour se promener dans le manoir,
Quand les sorcières font la foire
Avec à la main un hachoir.
Marcher le long de la Loire
Ou pagayer sur le Loir,
Si ce n’est le soir.
Il faut bien se mouvoir !
Un Ricard avec de l’eau, il faut boire
Vous ne risquez aucun déboire.
Les oiseaux ont des perchoirs,
Les buveurs donnent des pourboires.
Je suis venue faire mon petit tour lecture
Je me suis plongée dans ton monde
La ronde des mots bien placés
Je te souhaite une agréable fin de journée
@ Bientôt
On entre en plein dans le monde d’Hallowen avec ses peurs, ses sorcières, mais je pense que parfois les enfants comme les grands aussi aiment un peu à se faire peur
J’ai beaucoup aimé ton atelier
Bonne soirée
Amicalement
Mandrine