Défi 164 : d’étranges silhouettes en forêt
Défi 164 : écrire sur le thème : d’étranges silhouettes, un défi proposé toutes les semaines par Evy.
Premier épisode de notre histoire de juin.
Défi 164 : d’étranges silhouettes en forêt
Comme régulièrement le dimanche, je me promène avec mes parents dans la forêt. J’aime ce moment privilégié, non pas comme certains pourraient le penser, pour ce côté familial, mais égoïstement, oui, je l’avoue, égoïstement pour le moment de paix et de solitude que cela me procure. Paix, solitude ? Alors que je suis en balade avec mes vieux ? J’entends déjà rire, se moquer de moi. Eh bien faites, cela ne me gêne pas, car moi, j’aime la forêt et malgré mes douze ans, ce que je préfère c’est farfouiner à droite et à gauche, dénicher des petits coins sympas, découvrir des champignons en automne, ramasser des branches de forme étrange, des feuilles, admirer les insectes qui y vivent… Enfin, vous l’avez compris, très vite, dès nos premiers pas dans l’immensité boisée, je ne peux m’empêcher de dévier du chemin tracé et de partir dans le sous-bois à la recherche de tout ce qui peut attirer mon regard.
Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle. Ça ne fait pas cinq minutes que nous marchons sur le sentier, me voilà déjà en mode déviation, mon portable à la main. je l’ai toujours pour prendre des photos et répondre (ou pas) aux SMS de ma mère qui parfois s’inquiète de ne plus me voir. Me voilà donc parti malgré les recommandations de ma mère (encore elle !) qui me précise qu’il est déjà tard et qu’il ne ma faut pas m’éloigner. La faute à qui si on arrive si tard ? Et puis, je la connais par cœur, moi, cette forêt. Franchement, je ne sais pas si toutes les mères sont comme la mienne, mais elle m’agace avec toutes ces recommandations, ses frayeurs…
Je erre donc sans but, les yeux rivés au sol ou à quelques mètres au-dessus, fouinant avec un bâton, prenant une photo ici, remplissant mon sac à dos de ce qui me parait utile à emporter. Et c’est ainsi que je ne vois pas l’heure tourner, le soleil finir sa course dans le ciel et les ombres prendre place autour de moi. Quand je relève enfin la tête, il ne fait plus très clair. Je prends mon portable et décide que pour une fois, c’est moi qui vais écrire le SMS. Aucune peur ne s’empare de moi, je vous assure, je ne suis pas trouillard. Pourtant, quand je réalise que mon portable n’a plus de batterie, que je ne sais plus où je suis et que, pour couronner le tout, d’étranges silhouettes apparaissent autour de moi… Je ferme les yeux, je respire calmement… 1, 2, 3, je vais les rouvrir et tout cela aura disparu. J’ouvre les yeux, et devinez…
Elles sont toujours là, m’encerclent et ce cercle se resserre de plus en plus autour de moi.
A suivre.
Si vous avez loupé l’histoire de mai, c’est ici
Inquiétantes ces silhouettes et un mobile non fonctionnel pour rassurer de gamin, cela ne fait qu’accroitre l’angoisse…!!!!
Bises et bon début de semaine Séverine
Bonjour ma Sévy moi aussi j’ai pas peur mais là c’est vraiment étrange dans ta forêt lol pauvre petit belle histoire hâte de lire la suite merci pour ta participation passe une bonne journée bisous
Ah oui un peu d’intrigue …
Bien imagée
Bonne journée en ce lundi
Bises
Oh ! La ! La ! Bien mal prise la jeune, hein, Séverine !!! J’attends la suite avec impatience ! Bon début de semaine ! Amitiés♥
J’en connais d’autres qui aiment farfouiller dans le sous bois pour prendre des clichés , oups les silhouettes ne me rassurent pas , j’ai hâte de savoir à qui elles appartiennent
Bravo l’intrigue et le suspens sont bien présents .
Bonne soirée
bisous
Forêt magique
Je me baladais sur des chemins ouverts à l’inconnu,
Mais aujourd’hui c’était moi l’inconnu.
Seul dans un univers macabre
Pour m’éclairer, aucun candélabre.
Devant et derrière moi, dansaient des Trolls
De véritables guignols.
Dans les arbres le vent hurlait.
Et autour de moi se faufilait,
Pour mieux m’accabler,
Et sans aucun doute me troubler,
Des êtres étranges
Vêtus de simples langes,
Des pieds à la tête.
Ce n’était pas la fête.
La forêt magique de mes rêves,
Si chère quand j’étais jeune élève,
Se transformait en domaine d’être bizarres ;
Ce n’était pas le fruit du hasard.
Je ne pouvais reculer,
J’étais affolé.
Tous les chemins s’étaient envolés.
Je me mettais à bafouiller
Tremblant de peur
Devant mes invisibles agresseurs.
Qui me tenaient dans leur carquois.
Je n’avais plus le choix.
Il me fallait avancer
Et toujours recommencer.
Brusquement devant moi se dressait une grande tour,
Je ne pouvais faire demi-tour.
J’y pénétrais par une porte étroite ;
Je me sentis comme enfermé dans une boîte.
Je me laissais tomber sur le sol
Mais des Trolls m’ont tiré par le col,
M’entrainant à travers des dédales de marches,
Qui montaient vers un sommet ;
Du noir je m’étais accoutumé.
En haut de cette tour infernale
Qui n’avait rien d’amicale,
Je découvrais les lacets de la route dite des Trolls.
Je ne pouvais prendre mon envol,
Car ils me tenaient,
En haut de cette tour, enraciné.
Des cars montaient et descendaient,
Tous de touristes bondés.
Je fus secoué par le son strident d’un cor.
C’était mon réveil qui changeait tout le décor.
J’étais reparti en Norvège,
Bien loin de mon collège.
Les Trolls de la foret magique m’ont abandonné,
Dans la nuit, ils m’avaient déraciné.
Il me fallait retrouver la réalité
En rejetant ces absurdités.
Rêve ou cauchemar, je ne pourrais le dire,
Des Trolls, je ne saurais médire.
Ils peuvent devenir dangereux,
Même s’ils paraissent chaleureux.
Le mieux, c’est de les éviter
Et ne pas vouloir les accaparer.
(29 mai 2018)
Suspense qui sont ces silhouettes ?
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