Clé 2 : les six compagnonnes à la montagne
Clé 2 : les six compagnonnes à la montagne
Clé 2 : ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont pu remarquer que je parle de six compagnonnes. Qui sont-elles ? Pourquoi ce nom ?
Qui sont-elles ?
Ce sont les personnes âgées qui gravitent autour de mon personnage principal. Dans chacun de mes romans, je vais chercher au cœur des relations humaines, un point qui me touche particulièrement. Cette fois-ci j’ai voulu me pencher sur le “cas” des personnes âgées. Lorsque j’habitais près de Clermont Ferrand, dans un petit village, des mamies avaient l’habitude de se regrouper au bout de ma rue, pour papoter, pour se retrouver surement, pour ne pas rester seules. Eh oui, je suis frappée par la solitude qui peut toucher ces personnes, et c’est contre ce problème que j’ai d’abord voulu écrire ce livre. Et plus les années passent, plus je me rends compte que ces anciens, si personne ne les booste, se retrouve dans une grande solitude.
Combien de grands-parents s’occupent de leurs petits enfants pendant des années pendant les vacances scolaires, le mercredi ou après la classe ?
Pratique pour les parents qui n’ont pas de garderie à payer. Et je ne tiens pas à polémiquer sur le sujet, chacun fait ce qu’il veut. Mais ce qui me choque, c’est de voir ces mêmes grands-parents, laissés à l’abandon, juste parce que les enfants ont grandi et qu’on n’a plus besoin d’eux. Je connais beaucoup de papis et mamies dans ce cas, leurs enfants oubliant tout ce qu’ils ont fait pour eux. On oublie vite, quand on n’a plus besoin, et c’est dommage.
C’est donc un sujet qui me tient à cœur, parce que ces personnes ont encore des choses à nous apporter, une parole, une présence que nous pouvons partager. Ce n’est pas grand chose, parfois. Pour ma part, je marche tous les jours pendant 3kms avec une mamie de 80 ans. Je ne m’ennuie pas, je peux vous le dire. On partage un moment ensemble, si on peut, on boit un thé, ce n’est pas énorme, mais pour elle c’est beaucoup. Elle sait que lorsque je reprendrai le travail ce ne sera pas forcément évident de poursuivre, mais le week-end au moins, ou plus si je peux.
Pourquoi ce nom ?
Quand j’étais petite, j’étais fan de la série les six compagnons. Quelqu’un a connu ?
Je suis partie sur un trio que j’ai fait grandir vers un quatuor, avant de penser au club des cinq puis aux six compagnonnes, si par chance on pouvait les réunir de nouveau.
Un petit délire d’auteure qui m’a bien amusé et qui j’espère vous plaira.
Non je ne connais pas le six compagnons, quant aux mamies qui gardent les petits-enfants, j’ai connu avec une tante, une fois grands, mise à l’hospice, qui venait la voir dans les petits-enfants, personne… !! No comment… merci, JB
J’ai lu cela il y a longtemps, des romans pour la jeunesse, écrits par Paul-Jacques Bonzon ! J’aimais bien Séverine .
Bises et bon début de semaine
Il n’y a pas toujours une vision des choses. Si certains grands parents ne méritent pas d’être délaissés, d’autres auront tellement pourris la vie des leurs que trop c’est trop. Je ne veux ni dédouaner, ni juger mais il faut parfois connaître la vie des gens pour savoir.Il y a parfois tellement de souffrances derrière.
Je ne sais ce que sera ce livre, mais que de vérités dans cette clé n° 2. La solitude est sans aucun doute le plus terrible des fléaux qui cernent les personnes au dernier stade de leur vie. La vie a éloigné les enfants; les distances s’agrandissent souvent à cause du travail. Comme on dit trop facilement : ils ont refait autour d’eux un nouveau cercle de vie ! Il y a encore un peu Facebook ou quelques mails pour ceux qui ont un ordinateur. Mais les autres !
Les petits enfants grandissant s’éloignent et ont tendance à oublier ceux qui les ont aidés à être ce qu’ils sont aujourd’hui. Oui ! Prendre de l’âge n’est pas toujours une sinécure. Et je ne parle pas de ceux qui ne peuvent plus conduire. C’est la rupture complète.
Bonjour Séverine,
Comme je suis une nouvelle lectrice j’ignorais que tu donnais des clefs pour présenter en quelques sortes ton roman.
Je connaissais les six compagnons, j’ai même encore les livres dans la bibliothèque pour les enfants qui est chez moi.
Je trouve aussi que ton histoire a un fond qui me plait.
A suivre;
Belle journée et à bientôt
EvaJoe
Bonjour Séverine,
Comme je suis une nouvelle lectrice j’ignorais que tu donnais des clefs pour présenter en quelques sortes ton roman.
Je connaissais les six compagnons, j’ai même encore les livres dans la bibliothèque pour les enfants qui est chez moi.
Je trouve aussi que ton histoire a un fond qui me plait.
A suivre;
Belle journée et à bientôt
EvaJoe
J’aime bien ton titre et le thème de ton roman me plaît car la solitude des personnes âgées me peine aussi. A les écouter et à les fréquenter, elles nous apportent beaucoup de choses…
Les gens s’éloignent de plus en plus des uns et des autres… C’est dommage et triste…
Bises Sévy
Les personnes âgées ne méritent pas (pour la plupart) le sort qui leur est réserves home solitude mais, la vie actuelle est bien problématique aussi souvent éloignement géographique ou boulot. Pas facile….Je oense que e vais aimer ce roman affaire a suivre. Bises
Moi, je ne connais pas les six compagnons, mais la solitude des personnes âgées, ça oui, bien triste, avec tout ce qu’elles ont fait pour leurs enfants et petits enfants, de se retrouver ainsi ! Excellent sujet, que le tien ! J’♥ beaucoup ! Bon début se semaine Séverine ! Amitiés♥
Je ne connais pas non plus les six compagnons mais le sujet de ton roman est vraiment intéressant , oui souvent les personnages âgées se retrouvent vraiment isolées du fait de l’éloignement de leurs enfants et sans cette possibilité de se retrouver pour partager la solitude les ronge .
Bonne soirée Séverine
Bises
Les compagnons
Sont-ils six assis sur le même banc,
Ou face à face bien emmitouflés dans leur caban.
Je ne les ai pas comptés
Mais leur visage rayonne de bonté.
Les hommes se sont regroupés d’un cote,
Les femmes de l’autre pour mieux yoyoter.
Leur mémoire s’est un peu envolée,
Ce qui ne les a pas affolés.
Les vieux se remémorent les évènements lointains,
La grande guerre avec le maréchal Pétain,
La seconde guerre trop meurtrière,
Une véritable poudrière.
Ils refondent leur monde,
En quelques secondes,
Laissant leurs femmes papoter
En toute loyauté.
Personne ne les dérange,
Tous assis face à la grange.
Rentrés à la maison, revient au galop, la solitude ;
Ce n’est pas une béatitude,
Mais il faut y faire face
Et la prendre face à face.
Au coin du feu, ils se sentent abandonnés,
Trop loin de leurs enfants ils ne peuvent rayonner.
Séverine , tu entres dans un chapitre qui me tient à cœur , l’amour , l’accompagnement des anciens . Je te suis de ce pas . Les personnes âgées ont des qualités insoupçonnées , leur sagesse nous emporte dans un monde merveilleux de sérénité .Merci
Coucou Séverine, oui j’ai connu Les six compagnons aussi, je vais suivre les “aventures” de tes six compagnonnes avec plaisir. Gros bisous.