Défi 115 : quand ma plume glisse toute seule
Défi 115 : écrire sur le thème : la plume, un défi proposé toutes les semaines par Evy.
Si vous avez raté le début, c’est ici.
Défi 115 : quand ma plume glisse toute seule
“4h du mat, j’ai des frissons…“, non, pour ma part, je soupire, inutile de se rendormir, de mon lit je pars. Je te quitte, lit indigne ! Pour me retenir, il ne fait aucun signe. Peu importe, je prends la porte, toujours sans bruit pour ne pas réveiller mon mari. Il a de la chance, lui, il est encore endormi. A pas de velours, je redescends l’escalier, j’aimerais pour toujours, ne plus avoir à l’emprunter au milieu de la nuit, quand le sommeil me fuit. je me dirige alors vers mon bureau, même si, je vous l’accorde, il est bien trop tôt. Je n’allume pas l’ordinateur, comme à mon habitude, non pas à cause de l’heure, ni par lassitude. ma main se tend, presque machinalement, vers un cahier, et ma plume se met automatiquement à glisser sur le papier.
Ma main ne la guide pas, elle semble connaitre ses pas, comme si une petite fée s’était mise à l’animer.
Elle danse à son rythme, arabesques et pas chassés, sans tomber dans les pommes, elle garde le tempo. Nul besoin d’algorithme, elle y est presque. Le cahier se remplit à une vitesse folle. Dans la matinée, trois cahiers sont bouclés, noircis de mots, descendus tout droit de mon cerveau. Du moins, je le suppose, la question, je me la pose ! Lorsque je mets le point final, j’entends une petite voix sans mal, une petite voix que je reconnais, est-ce possible, celle de la petite fée.
Pouvez-vous me pincer s’il vous plait ?
Elle me supplie de publier, sans plus tarder, ce roman ainsi créé. Heureusement que je suis seule dans la maison, on pourrait croire que je perds la raison, en m’entendant parler ainsi à… Dites-moi qui ?
Impossible, je m’entends lui répondre, il faut que je me relise, que je vérifie l’orthographe, les répétitions et toute autre imperfection.
Inutile, m’assure-t-elle, tu viens décrire un roman parfait.
Bic et cahier et me fais penser à Nothomb qui écrit ses romains d’un trait… 😉
Tu sais j’en ai noirci du papier depuis tant d’années
Que je te comprends…
La nuit on dit qu’elle porte conseil
Pour ma part elle est ma bête noire que j’occupe comme je peux
Ecrire défoule et la nuit les idées fusent et j’ai tant à écrire 🙂
Bonne journée
Glisse, glisse, ma plume
Sur cette feuille, telle une enclume,
Des traits pleins ou déliés
Comme un peintre dans son atelier.
Glisse, glisse ma plume,
Ne regarde pas la brume,
Quoi dans le ciel assombrit
Sans aucune pédanterie.
Glisse, glisse ma plume,
Que tes lignes prennent du volume,
Et remplissent des pages,
Sans aucun dérapage.
Glisse, glisse ma plume,
Et met ton beau costume,
Pour emplir de joie,
Ceux que tu aperçois.
Glisse, glisse le crayon
Prépare-toi pour le réveillon,
Avec toi, debout sur une table,
Je serai le notable.
Glisse, glisse, ma pointe Bic,
Ne joue pas à l’aérobic,
Evite les tâches,
Et tout ce qui entache.
Glisse, glisse dans mon esprit,
Rappelle-toi ce que j’ai appris,
Au temps jadis de mon enfance,
Quand régnait l’innocence.
… et je suis sûre qu’elle dit vrai, cette petite fée, Séverine !!! Bonne soirée ! Amitiés♥
Bonsoir Sévy la nuit porte conseil trois cahiers noircis de mots quel travail je met en ligne passe une bonne soirée bisous
Quand on parle de la solitude de l’écrivain, c’est qu’on ne sait rien ! Il ou elle n’est jamais seul ou seule ! Joli et original, et si tu écoutes ta plume … Gros bisous.
Une plume qui vit la nuit , je suis sure aussi comme dit Colette que la fée a raison .
Bonne journée
Bisous
Prendre sa plus belle plume pour écrire…
Avec une petite fée de bon conseil…
Le défi est bien relevé…
Bises
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