Corps à coeur de Karine P. Bhouri
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Résumé de Corps à coeur :
Il s’agit de mon histoire. Notre histoire.
Une maternité bouleversée par un parcours PMA puis par l’arrivée d’un enfant souffrant de RGO pathologique sévère dès la naissance. Le récit d’une maman qui tente de raconter la douleur de son enfant. Un extrait d’émotions, une confession authentique, pour dépasser cette overdose de souffrances psychologiques et physiques. Et faire de cette sensibilité ma force.
Il s’agit d’un témoignage d’amour à mon fils pour qu’il ait une trace plus tard de l’univers dans lequel nous vivons : cette planète reflux dont personne ne sort indemne.
Il s’agit aussi je l’espère de mots de soutien pour d’autres parents qui vivent cet enfer, et peut-être faire mieux connaître cette pathologie à ceux qui ne la vivent pas et ne plus souffrir de leurs incompréhensions.
Je n’ai pas de prétention, il ne s’agit pas d’un “mode d’emploi”…juste le témoignage d’une maman face à la souffrance de son enfant.
“Dans le chaos, une fusion maman-bébé intense (…), des espaces-temps privilégiés d’une maman qui porte sur son cœur son enfant.
Mon avis :
Livre lu dans le cadre du comptoir de la culture.
Comment faire une critique de ce livre qui n’est qu’un défouloir, une intrusion presque, dans la vie d’une famille éplorée par la maladie. Et je dirais même plus, éplorée par une souffrance non reconnue par le corps médical.
Très rapidement, l’auteure met le ton. Après quelques difficultés, bébé est là. C’est un miracle presque, le bonheur, la joie comme le ressentent tous parents qui souhaitent voir des petits bouts d’eux agrandir leur famille. Pourtant, cette joie n’est que de courte durée. Un sacré combat va se mettre en place, juste pour vivre sans souffrance. Le pire que peut endurer une maman : voir son enfant souffrir sans pouvoir rien y faire.
On suit le combat de cette famille, toutes les étapes pour réussir à trouver une solution. L’ont-ils trouvé ? Je vous laisse lire pour le découvrir. Mais sachez qu’après cette lecture, vous ne verrez plus vos petits bobos de la même façon. Je vous l’assure. Même ce que j’ai pu vivre de pire avec les enfants n’est rien à côté du combat de cette famille.
Pourtant, j’arrive à me demander comment les parents ont pu trouver le courage, l’énergie d’avoir d’autres enfants, enfants qui souffrent en plus de la même pathologie. Chapeau bas ! Moi j’aurais jeté l’éponge dès le deuxième, si du moins, j’étais allée jusque-là.
