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L’île de Zoe Crue Robinson de Nicolaï Drassof

L’île de Zoe Crue Robinson

L'île de Zoe Crue Robinson

Livre

Résumé de L’île de Zoe Crue Robinson :

Après Daniel de Foe et Michel Tournier

Nicolaï Drassof…

reprend le thème de la transmutation alchimique  du  naufragé.

Dans l’athanor qu’est l’île déserte,l’élément vil et déstructuré est transformé en

Pierre Philosophale capable d’autres transmutations.

Zoé, matière banale, quasi inexistante, victime d’un naufrage social, prête à sombrer, s’accroche à une épave,Steph.

Ainsi assistée, elle est projetée sur la rive, au milieu d’autres décombres.

Quel sera le pays derrière la dune ?

En très peu de temps ce pays, un squat en forme de ruine industrielle, devient une île déserte.

Le royaume de Zoé.

Vendredi, c’est Winnie, sauvée des affreux cannibales.

Zéphyr, poisson rouge devenu Psy, celui qui écoute et ne parle pas, tient le rôle du perroquet

Des circonstances imprévisibles vont révéler que la transmutation a bien eu lieu

Un roman qui déborde de drôlerie et d’invention (Michel Tournier)

 

Mon avis :

J’ai acheté ce livre dans le cadre de l’échange d’achats entre auteurs auto-édités sur facebook. Je suis cette auteure sur twitter depuis pas mal de mois, nous échangeons pas mal, et lorsque j’ai créé ce groupe sur facebook, je l’ai contactée. La question était de savoir si ce livre entrait dans le cadre de mon réseau de livres sur les ados. Donc toute la question réside dans l’âge limite de cette période. Si on prend  le système anglais (qui est ma référence), adolescent se dit teenager, c’est à dire l’âge des “teen”. Hors, les nombres en “teen” en anglais vont de 13 ans (thirteen) à 19 ans (mineteen). De ce fait, on peut estimer que ce livre entre dans ce cadre puisque le personnage principal atteint ses dix-huit ans. Après, il est vrai que son histoire est loin des problèmes à proprement parler des adolescents. Quoique…

J’arrête ici mon blabla et vous parle du livre. Nicolaï nous relate l’histoire d’une jeune fille de 18 ans, Zoé, qui se retrouve seule, à la rue, et qui doit se débrouiller pour survivre dans cette jingle. Alors, pour rendre le récit original, Nicolaï compare, de façon très subtile, ce combat à un naufrage en mer, naufrage qui se termine sur une île déserte. J’ai aimé ce parallèle qui s’imbrique tellement bien dans l’histoire, que Zoé va utiliser ce terme d’île.

Une histoire touchante, émouvante, une bonne leçon de vie qu’il m’est difficile de commenter plus.

Vous devez le lire  pour vous imprégner de l’atmosphère. Des hauts, des bas, comme dans la vraie vie, pas d’eau de rose ni de trop larmoyant. Je pense vraiment que l’ambiance de la vie dehors y est bien relatée (même si je n’y connais rien). J’ai vraiment vécu cette aventure au côté de Zoé, j’ai eu peur pour elle, j’ai été heureuse pour elle, j’ai eu envie de lui mettre des coups de pieds au derrière (ne serait-ce pas la crise d’ado un peu tardive de la jeune fille ?)…

Alors Nicolaï, ado ou pas ado ?

 

 

3 réflexions au sujet de « L’île de Zoe Crue Robinson de Nicolaï Drassof »

  1. Merci, Séverine de cette analyse de mon livre
    Pour répondre à l’interrogation : ado, pas ado ?, il me semble que l’insolite enfance auprès de l’insolite maman qu’est miss Robinson a privé Zoé de cette période transitoire qu’est l’adolescence. Elle a dû faire avec les épaves que la mer lui a laissé prendre(comme tout naufragé)
    C’est l’île elle-même qui a fait sa formation et a accompagné sa métamorphose. L’île et ce qu’elle contient: Steph, Winnie, et même Zéphyr, qui l’a écoutée sans lui faire ni leçons ni reproche !
    Alors, Zoé, Ado, pas ado ? Une adolescence tardive et bizarre, ratée, en somme. est-ce que cela lui nuit ? Pas si sûr !

  2. A mon humble avis oui… de 13 à 77 ans ma foi, je suppose que dans la vie il en est de la jeunesse telle que Zoë et pas que dans le tiers monde, qui plus à l’école, plus en famille, errant sans boulot… de cette façon on imagine sa vie pas rose oui… Merci Séverine !

    1. Jill Bill
      Pas sûr Cette “éducation”(que je ne souhaite à personne) qu’a reçu Zoé de l’île l’a menée vers une sublimation qu’elle n’aurait jamais atteint en continuant la petite vie de “jeune fille bien élevée” que lui dispensait sa prétendue maman, pas si blanche qu’il n’y paraissait à sa rigidité de moeurs
      Le livre est bien plus profond que le résumé le laisse deviner, malgré sa facilité de lecture et le ton léger et plaisant de la narration.
      Mais l’aventure de Zoé fait partie des mythes et ne doit pas être généralisée Il est bien préférable pour une ado d’être doucement guidée vers la vie par des personnes aimantes, hélas, ce n’est pas le cas de toutes et de tous et cela, je l’ai traité dans “la ribambelle”.Une bonne douzaine de destins d’enfants nés là où il ne fallait pas.
      Séverine: Ados ou pas ados ?

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